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  • "La première chose qu'on regarde" de Grégoire Delacourt

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    Arthur Dreyfuss, un garagiste d'une vingtaine d'années, est tranquillement chez lui lorsque quelqu'un sonne à la porte. Il va ouvrir et se retrouve face à face avec ... Scarlett Johansson ... ou plutôt son sosie : Jeanine Foucamprez ! Celle ci va d'abord se faire passer pour la star, comme elle le fait d'habitude, puis petit à petit elle se confie à Arthur sur la difficulté de ressembler à ce point à une personne célèbre. Une relation particulière s'installe entre eux...

    Après le succès de "La liste de mes envies", l'auteur Grégoire Delacourt était attendu au tournant ! Pour ma part, je me suis imposé de lire ce livre en essayant de ne pas comparé les deux livres au risque d'être déçue.

    Même si l'histoire de base n'a rien d'extraordinaire (non pas dans la rencontre entre une star et un inconnu, mais plutôt dans le pourcentage de possibilité que cela puisse réellement se produire) je m'y suis plongé avec plaisir. En ayant vu le passage de l'auteur à l'émission de La Grande Librairie, je savais d'avance que Scarlett n'était en réalité qu'un sosie. Je n'ai donc pas été surprise de ce côté là... mais l'auteur a réussi tout de même à me surprendre à la fin du livre (mais chut, je vous laisse le plaisir de le découvrir par vous même !).

    On se doute aussi un peu que la relation entre Arthur et Jeanine va très vite évoluer, on s'y attends mais en attendant que cela arrive, on apprécie la belle écriture de l'auteur, ainsi que son style particulier ! Grégoire Delacourt nous apporte quelques petites digressions insérées au coeur même du récit (qui peut parfois gêner certain lecteur) qui m'a un peu fait penser au style de David Foenkinos !

    Concernant les deux personnages, l'auteur les a superbement bien travaillé en leur donnant un passé familial pas facile, qui peu à peu les rapproche ! Je me suis vite approprié ces deux personnages et leur histoire commune m'a tout de suite intéressée.

    Ce livre est passé très près du coup de coeur ne serait ce que pour l'écriture de l'auteur qui m'a complètement charmé ! J'aime la façon qu'à Grégoire Delacourt de nous parler au plus profond de nous même sans utiliser de grands mots compliqués ! Je vous laisse d'ailleurs découvrir tout cela avec quelques citations retenus ici et là !

    Petites citations pour la route : "Mais je n'ai jamais rencontré de gentil. De vrai gentil. Tu es le premier Arthur. Et ta gentillesse ça bouleverse les filles parce que c'est quelque chose qui ne demande rien en retour."

    "[...] il n'est jamais facile d'être parfaitement synchrones au début d'une histoire d'amour. On doit apprendre à écouter, et non seulement ses mots, mais son corps, sa vitesse, sa force, sa faiblesse et ses silences qui déséquilibrent; on doit perdre un peu de soi pour se retrouver dans l'autre."

    " - Pourquoi le bonheur c'est toujours triste ? demande-t-il.
    - Parce qu'il ne dure jamais peut-être."

    " - Arthur possède un don très beau. Il ne le sait pas vraiment, mais il sait réparer tout ce qui est cassé."

    "Qu'on puisse soudain parler avec des larmes parce que les mots sont trop maladroits ou prétentieux à décrire la beauté."

    "On est pareils tous les deux. On a fait des tonneaux. On est cabossés."

    "Je voudrais apprendre l'usage des mots. Apprendre à trouver les bons, les assembler pour enchanter les choses."

  • "La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt

    la liste de mes envies.JPG

    Jocelyne Guerbette tient une mercerie à Arras. Elle est marié à Jocelyn et a deux enfants : Romain et Nadine. Pour s'occuper et par passion aussi, elle tient un blog sur sa mercerie. Poussée par ses deux copines les jumelles, Jocelyne joue à l'euro-millions et à sa grande surprise, gagne 18 million d'euros. Après mûre réflexion, elle décide de ne le dire à personne, ni à son mari, ni à ses enfants, ni à ses copines et encore moins au reste du monde. Mais pour rendre cela un peu concret, elle s'invente une liste de ses envies...

    J'ai lu le best-seller de l'année ! Cet auteur sorti de nulle part (enfin si de ma région quand même !) qui avait écrit "L'écrivain de famille", passé quasi inaperçu pour ma part, nous livre ici un roman assez court et nous présente une narratrice que l'on ne peut qu'apprécier. Jocelyne a ce je ne sais quoi d'attachant et d'humain ! En tant que lectrice, j'ai cherché à m'identifier à elle et je me suis posé pas mal de questions : que ferais-je si moi aussi je gagnais une telle somme ? Ferais-je comme Jocelyne ?
    On s'est tous posé ce genre de questions à partir du moment où l'on a joué au moins une fois dans sa vie ! C'est un pari gagné pour l'auteur de faire réfléchir et d'interroger le lecteur ! Vous l'aurez compris, nous avons ici un petit côté philosophique sur les valeurs tels que l'argent ou le bonheur !

    J'ai retrouvé un petit goût de Barbara Constantine ou encore de Marie Sabine Roger quant aux valeurs humaines et à l'optimisme marqués dans ce roman ! J'avais d'ailleurs vu la venue de Grégoire Delacourt à l'émission "La Grande Librairie" sur France 5, où François Busnel, le présentateur disait que beaucoup de monde ont cru au départ qu'il s'agissait d'une femme derrière ce livre !

    C'est un roman qui se lit très vite, il n'est d'ailleurs pas très épais. Personnellement, il ne m'a tenu qu'un week-end et d'habitude, le week-end c'est assez rare que je lis !
    J'ai apprécié les divers rebondissements au fur et à mesure de ma lecture et je n'attendais pas à certaines choses, comme quoi l'auteur a su me surprendre !

    C'est pour moi un petit coup de coeur car j'ai beaucoup aimé la réflexion sur moi même faite après la lecture et surtout que ce livre se lit très facilement !

    Petites citations pour la route : "Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie. Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver au bout du monde."

    "Etre riche, c'est voir tout ce qui est laid puisqu'on a l'arrogance de penser qu'on peut changer les choses. Qu'il suffit de payer pour ça."

    "Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens."

    "Le bonheur.
    Mon bonheur en tout cas. Le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien.
    Immense. Flamboyant. Unique."

    "Je suis aimée. Mais je n'aime plus."

    Et en prime, je vous laisse la vidéo de l'émission "La Grande Librairie"