Le père de Daniel, libraire, fait découvrir à son fils un endroit tenu secret que l'on appelle le Cimetière des Livres Oubliés. La tradition veut qu'un nouveau venu choisisse un livre parmi la collection présente et y prenne grand soin. Daniel choisit "L'ombre du vent" de l'auteur Julian Carax. Revenu chez lui, il le lit d'une traite et souhaite lire les autres romans de cet auteur. Mais voilà qu'une mystérieuse personne s'obstine à brûler tous les livres de Julian Carax. La curiosité s'empare de Daniel et il fera tout pour découvrir qui et surtout pourquoi, quelqu'un voudrait ternir et mettre fin aux oeuvres de cet auteur...
Il s'agit ici d'une lecture commune avec quelques membres du forum Vendredi Lecture. Nous avons proposé pas mal de livres différents et nous pouvions voter pour deux livres (si je me souviens bien) et c'est tombé sur ce livre là (ce qui n'est pas plus mal, vu que je voulais le lire !)
J'avais entendu beaucoup beaucoup beaucoup de bien sur ce livre et sur l'écriture de l'auteur. Je dois dire que ce qui me rebutait un peu c'était le nombre de pages (636p en format poche) et l'époque où se situe l'histoire (à savoir l'après guerre) ne m'attirait pas plus que ça ! Bref, je me suis quand même laissée tenter et je dois dire que c'est un bon livre. Les histoires des différents personnages sont intéressantes, s'emboitent bien les une dans les autres... parfois même au risque de ne plus s'y retrouvait. En effet, des fois je confondais l'histoire de Daniel à celle de Julian Carax... ll faut dire que j'ai passé pas mal de temps sur ce livre, ce qui ne m'arrive pas souvent.
Sinon, j'ai trouvé que ça commençait à bouger vers la page 475 jusqu'à la fin où l'on apprend beaucoup de choses et surtout la fin ;)
En ce qui concerne le style d'écriture, je suis entrée facilement dans l'histoire et ça ne me dérangerait pas de lire d'autres livres de cet auteur à l'avenir(bien qu'il fasse toujours de gros pavé ^^)
Petites citations pour la route : "Cette après-midi de brume et de crachin, Clara Barcelo me vola le coeur, la respiration et le sommeil."
"Nous croyons parfois que les gens sont des billets de loterie : qu'ils sont là pour transformer en réalité nos absurdes illusions."
"Pendant qu'on travaille, on ne regarde pas la vie dans les yeux."
"Julian a écrit quelque part que les hasards sont les cicatrices du destin. Le hasard n'existe pas, Daniel. Nous sommes les marionnettes de notre inconscience."