Depuis que sa carrière de chirurgien s'est achevé sur une erreur médicale, Fredrik Welin vit solitairement sur une île, avec pour seule compagnie, un chien, un chat et des fourmis. Un jour, il aperçoit une silhouette au loin qui avance vers lui. Cette silhouette c'est Harriet, une femme qu'il a aimé et qu'il a pourtant quitté du jour au lendemain sans donné d'explications... Est venu le temps où le passé frappe à sa porte !
Henning Mankell est très connu dans la littérature policière et pourtant je dois avouer que je n'ai jamais lu aucun de ses livres. Alors quand le succès de son roman contemporain "Les chaussures italiennes" arrivent à mes oreilles, je me dis qu'il faut absolument que je le lise. Mais voilà, par moment la sauce ne prend pas, malgré le fait que beaucoup ont aimé...
Tout d'abord, malgré les descriptions que nous livre l'auteur, je n'ai pas réussi à planter le décor. Pas moyen de me représenter cette île, cette maison et même ses habitants. Impossible pour moi de m'attacher au personnage de Fredrik, je l'ai trouvé distant, froid et même antipathique. Bien sûr ces adjectifs lui correspondent assez bien vu les actions qu'il a pu faire autrefois...
On découvre petit à petit son histoire, sa vie, son passé. Lorsqu'Harriet débarque à nouveau dans sa vie, il est obligé de replonger dans son passé parfois nuancé de noirceur. Que ce soit sa manière de l'avoir quitté ou encore son erreur médicale que l'on peut qualifié d'inhumaine, il est vraiment difficile de ressentir de l'empathie pour lui.
Il m'a donc était difficile de m'attacher à ce roman dont le personnage principal ne m'a pas touché du tout. Quant aux autres personnages, j'ai eu autant de mal avec eux. Harriet ne m'a pas semblé crédible (arrivé en déambulateur sur la glace en étant gravement malade !!!) et je ne parle pas de Louise qui m'a semblé complètement loufoque...
J'ai mis d'ailleurs beaucoup de temps à le lire. Peut-être est-ce dû au style lent et froid des auteurs nordiques qui ne me sied guère ?!
Bref, je ressors assez déçue de ce livre dont j'attendais beaucoup (trop peut-être ?!)
Petites citations pour la route : "C'est impossible de voir sur le visage de quelqu'un à quel point il ou elle est abîmé à l'intérieur."