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"Apocalypse bébé" de Virginie Despentes

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Lucie est détective privée et doit surveiller Valentine, une adolescente qualifiée de "difficile". Le problème vient le jour où Lucie la perd de vue. Le père et la grand-mère de Valentine charge Lucie de la retrouver. S'y connaissant très peu en disparition, Lucie fait appel à la Hyène, une spécialiste du métier, lesbienne et dôté d'un don bien spécial. Cette équipe improbable remonte petit à petit la piste de Valentine jusqu'à Barcelone...

Comme dans ses précédents romans, on retrouve Virginie Despentes dans toute sa splendeur : langage "cru", beaucoup de rapport au sexe, critique de la société en général (relation familiale, sociale, politique, surveillance informatique et j'en passe...).

J'aime le style de Despentes (Les jolies choses, Teen Spirit) et je ne suis pas déçue ! J'ai bien aimé cette ambiance "polar contemporain / road-book" (pour citer la 4e de couv ^^). L'évolution des personnages est sympa bien qu'un peu glauque quand même (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler la fin !)

Ah j'allais oublier, c'est le prix renaudot 2010 aussi ! ;)

Des petites citations pour la route :

  • "Au fond, ce qu'elle ressentait n'avait aucune espèce d'importance. Elle guettait le regard des autres, l'interprétait, et si elle pouvait se convaincre qu'ils pensaient qu'elle était formidable et qu'elle avait de la chance, elle se sentait bien."
  • "On n'est jamais que des locataires, quand on est heureux quelque part. Toujours sous le coup d'une expulsion"
  • Ne pas focaliser sur sa propre douleur, s'efforcer de l'envoyer promener à la périphérie de sa conscience."

A ceux qui aime Beigbeder et la littérature un peu trash !

 

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