Lucien, 35 ans, introverti, a du mal à se faire des amis. Il est fan de Jean-Louis Trintignant.
Mathilde, fan de Romy Schneider, solitaire, ne sort pas beaucoup. Elle travaille dans une chocolaterie.
Ces deux personnages se ressemblent énormément mais ne se connaissent pas... pourtant ils habitent dans le même immeuble. C'est lors d'une pendaison de crémaillère qu'ils se croiseront pour la première fois !
J'ai tout de suite été attiré par cette histoire : deux personnages un peu à côté de la plaque qui se rencontrent et font connaissance. J'ai toujours aimé les histoires un peu décalée.
Ici, l'auteure prend son temps pour nous présenter Lucien d'un côté et Mathilde de l'autre. Ils sont tous les deux solitaires et introvertis. Ils vivent leur vie comme s'ils étaient différents. Ils ont du mal à trouver leur place en société. Alors forcément quand on apprend à les connaitre, on se dit tout de suite qu'ils sont fait pour être ensemble. Et pourtant, la rencontre viendra tardivement (d'une certaine façon... je n'en dirais pas plus... suspense !).
Certains passages possèdent une police de caractère différente, ce qui permet au lecteur d'avoir accès à divers souvenirs du personnage en question.
Le livre se découpe en trois parties, ce qui correspond à diverses périodes entre l'hiver 2009 et l'été 2010.
C'est un roman qui se lit très rapidement et qui n'est pas très épais (222 pages). J'ai aimé prendre le temps de faire la connaissance de ces deux personnages, même si j'aurais aimé que la rencontre officielle vienne plus rapidement.
Le petit plus de ce roman est sans nul doute les divers témoignages de l'entourage des deux protagonistes. Cela nous donne une autre vision d'eux.
Bref, c'est un roman sympa sur le moment, mais qui, je pense, ne me restera pas longtemps en mémoire ...
Petites citations pour la route : "On croit nos blessures enterrées, mais elles ne sont bien souvent que terrées. Un souffle les réveille. Un rien les ravive."
"En amitié comme en amour, il se pensait périmé sans avoir véritablement consommé."
"Comment était-il possible de s'être rencontrés loin de chez eux quand chaque jour ils avaient vécu si près l'un de l'autre ? On vit les uns avec les autres. Et, au bout du compte, on est parfois si seuls au monde."