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  • "Elric : les buveurs d'âmes" de Michael Moorcock et Fabrice Colin

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    Elric de Melniboné, empereur albinos d'un royaume qui n'existe plus, est un héros maudit et torturé par une sombre malédiction. En effet, son epée, prénommé Stormbringer, est dôtée d'une véritable personnalité dangereuse qui pousse Elric à tuer encore et encore... Voyageant dans différentes contrées, Elric entend parler d'une fleur spéciale : l'anémone noire, qui lui permettrait de briser la malédiction.
    Accompagné de son fidèle ami Tristelune, Elric va devoir lutter à la fois contre ses démons intérieurs mais aussi contre d'étranges créatures recluses dans une jungle inquiétante ...

    Elric est une figure de la littérature fantasy, sous la plume de Michael Moorcock. Je dois bien avouer n'avoir pas lu la saga complète des aventures d'Elric (honte à moi) ... heureusement pour moi, ce tome peut se lire indépendamment (ouf) ! Ici, Michael Moorcock a décidé de travailler avec Fabrice Colin, cette collaboration est d'ailleurs expliquée dans l'avant-propos. Il s'agit quand même d'un travail de 2 ans, et je dois dire qu'il est réussi !
    Le suspense est au rendez-vous du début à la fin ... et quelle fin !!!
    On s'accroche au personnage d'Eric, héros tourmenté et maudit, lourd d'expérience. Personnellement, j'ai beaucoup aimé le personnage secondaire de Dyvim Mar.
    J'ai passé un bon moment grâce notamment à une belle collaboration entre les deux auteurs !

    Je remercie encore Theoma pour le concours qui m'a permis de lire les aventures d'Elric ! 

    Petites citations pour la route : "Il était le Déchu, le seigneur d'un empire disloqué que sa folie idéaliste avait réduit en cendres."

    "A présent, il errait d'aventures en aventures, cherchant le savoir à défaut de la paix, l'aventure et le danger à défaut de la mort."

    "Peut-être avait-il compris quelque chose, en définitive. Peut-être avait-il commencé à admettre que la vérité, si elle existait, ne lui serait révélée qu'au terme d'une existence de souffrances et de doutes à laquelle il était vain de vouloir se dérober."

    "Se libérer de sa propre histoire, ne serait-ce que pour un temps, est un soulagement trop rare pour être délaissé."