Un virus mortel décime petit à petit la population. Cinq familles survivialistes ont acheté un appartement dans Le Sanctuaire, sorte de bunker de luxe. Greg, à l'origine du projet, les enferme. Peu de temps après avoir fermé les portes, Greg Fuller est retrouvé mort. Et s'il y avait un tueur parmi eux ? Comment vont-ils sortir de là ?
J'avais repéré ce livre sur le blog de Cajou et je dois dire que la couverture et le résumé m'avait beaucoup intrigué.
Autant vous le dire tout de suite, nous n'apprenons pas grand chose du virus dans ce livre car l'auteur (ou plutôt les auteurs : Sarah Lotz et Louis Greenberg) a voulu s’intéresser de près à la vie en communauté au sein du Sanctuaire.
Le début du roman nous permet de découvrir les cinq familles, Greg Fuller et Will, un homme qui a aidé Greg durant les travaux. Ainsi le lecteur peut se faire une petite idée sur chaque personnage. Et cela va être utile, puisqu'un jour, Greg est retrouvé mort. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtre. A partir de là, c'est le chaos dans le sanctuaire. On se demande alors qui a pu faire ça et pourquoi. Cela donne un côté enquête à l'histoire et ce n'est pas déplaisant.
Le second problème est qu'ils sont bloqués et coupés du monde extérieur. Vont-ils réussir à sortir ? Et surtout comment ? Ils vont alors devoir affronter plusieurs problèmes...
Ce roman se lit alors comme un récit survivialiste mais également comme un roman policier. On y découvre au final une histoire assez noire où chaque personnage a quelque chose de sombre ou tout simplement quelque chose à cacher.
Concernant le rythme du récit, je l'ai trouvé assez inégal. En effet, à certain moment on le dévore et à d'autres moments, c'est assez calme, à la limite de l'ennui. Ce qui me fait dire qu'il y a du bon et du moins bons dans ce roman. Malgré tout, le final m'a plu et m'a un peu surprise.
Bref, un roman survivialiste sympa mais sans plus !