Flore Vasseur nous raconte ici son parcours professionnel, sa vie privée, les personnes qu'elles rencontrent, ses choix et son observation du monde extérieur. Elle voyage beaucoup, le lecteur part avec elle à New York, Paris, Moscou, Séoul, Mexico et Kaboul... Il y a de quoi rêver... et bien pas forcément ! Ce n'est pas un livre drôle, mais le sens critique et le ton blasé de l'auteur y est !
L'objet Livre nous fait penser à un journal intime et à un carnet de voyage, notamment avec l'existence d'un lexique dans la marge. Lexique qui ne sert pas de définition stricte que l'on retrouve dans n'importe quel dictionnaire, mais au contraire avec une pointe d'humour et du style de l'auteure !
Les chapitres sont courts, tout comme le livre (192 pages) et suit la chronologie de la vie de l'auteur !
Flore Vasseur a eu le prix Amila Meckert, prix remis au Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale 2011 à Arras. Salon que je suis depuis 5 ans déjà (3 ans en tant que simple visiteuse, 2 ans en tant que professionnelle du livre et détentrice d'un stand !). L'année dernière c'était Florence Aubenas avec "Le quai de Ouistreham" qui avait gagné et j'avais beaucoup aimé ! Cette fois ci, j'ai encore fait confiance au choix du jury et je ne le regrette pas ! De plus, j'aime beaucoup les livres sur le monde du travail donc il s'agit pour moi d'une agréable lecture !
Et puis en plus, il existe au format poche donc pourquoi ne pas en profiter ? ;)
Petites citations pour la route : "Etre enfant, c'est attendre que cela passe : compter sur soi et batailler pour un peu de lumière ou d'attention."
"Je recherchais l'entreprise du futur. J'ai trouvé l'usine à misère."
"La vie new-yorkaise ressemble à une montagne russe. Dans les pics, on profite sans compter; dans les creux, on fait le dos rond en attendant que la tempête s'éloigne."