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"La soif primordiale" de Pablo de Santis

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Buenos Aires, dans les années 50. Santiago, un jeune réparateur de machine à écrire se retrouve un peu par hasard, journaliste d'une rubrique ésotérique. Il travaille alors pour le ministère de l'Occulte. A travers plusieurs missions, il commence par y croire. Il rencontre "les antiquaires" que l'on pourrait également appelé vampires. Santiago va finir par en devenir un...

J'ai tout de suite était attiré par cette couverture qui nous montre une bibliothèque avec plein de livres ! Et lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, où l'éditeur nous parle du mythe du vampire revisité, je n'ai pas pu résister !

Nous faisons la connaissance du jeune Santiago, qui passe de réparateur de machine à écrire à journaliste en une soirée. Mais, en plus d'être journaliste, il va devoir travailler pour le ministère de l'occulte. Au début, on sent qu'il ne croit pas à l'occulte. Mais, lors d'une de ses missions, il va rencontrer un antiquaire. Il s'agit d'un être exceptionnel qui en plus de collectionner les choses, vous permet de rentrer en relation avec une personne décédée, et il est également en proie la soif primordiale, autrement dit le sang ! Ici, le mot vampire n'est jamais employé, mais le lecteur le comprend assez rapidement.

J'ai aimé voir le mythe du vampire exploité sous un autre genre. C'est autre chose que la bit-lit traditionnelle, on est loin de Twilight ou Le journal d'un vampire ! Et ce n'est pas plus mal !

C'est un roman d'ambiance. L'auteur nous emmène, à travers le personnage de Santiago, dans les rues de Buenos Aires des années 50. Nous entrons dans le cercle très fermé des antiquaires avec lui. C'est un roman dont le rythme monte crescendo.

Bref, un roman intéressant qui m'a apporté un autre regard sur les vampires !

Je remercie les éditions Folio !

Petite citation pour la route : "- Je suis habitué au vieux papier. De plus, je relis toujours les mêmes livres. Je ne lis jamais en entier, juste quelques pages, des chapitres isolés.
- Moi, je ne pourrais pas m'en contenter. Chaque livre est une totalité.
- C'est une illusion. Comme dire qu'une vie est une totalité. Même s'il s'agit d'une longue vie d'une très longue vie , rien ne se complète. Il n'y a que des chapitres isolés."

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