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"Avant tout, se poser les bonnes questions" de Ginevra Lamberti

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Gaïa, jeune femme italienne, nous expose son quotidien avec humour noir et autodérision. Entre ses divers aller-retour à l'hôpital pour ses crises d'angoisses, sa mère ultra patiente avec elle bien que mise en arrière plan par Gaïa, son père réellement malade, ses petits boulots au centre d'appel ou au restaurant, Gaïa se livre à travers diverses anecdotes.

Je ne connaissais pas l'auteur et très peu la maison d'édition Le Serpent à Plumes avant d'accepter de recevoir ce livre. Je me suis laissée tenter par le résumé, le titre et l'originale couverture du livre.

Autant vous le dire tout de suite, j'ai eu énormément de mal à lire ce roman, mais comme je n'aime pas abandonner un livre, je me suis accrochée. Durant toute ma lecture, mon attention n'arrivait pas à se porter sur ce que je lisais. Et pourtant, il est nécessaire d'être attentif car l'auteur nous parle de plein de choses différentes, de manière parfois un peu décousue, mais cela reflète assez bien la personnalité de Gaïa. Elle fait parfois références à des personnages, des lieux ou des situations décrites dans les pages précédentes (du genre : j'ai rencontré untel mais j'en parlerai plus en détail après / ou je reviendrais sur ce lieu plus tard), il faut donc être un minimum concentré.

J'ai cependant aimé les passages concernant son travail ou sa recherche d'emploi. Elle nous décrit une société difficile et précaire à travers des situations concrètes et parfois poussées à l'extrême.

J'ai eu un peu plus de mal lorsqu'elle parle de sa famille, plus précisément de sa "génitrice" et de son "géniteur". Termes qui montrent le rapport plus que distant qu'elle entretient avec ses parents.

Malgré mon avis mitigé, je pense que ce court roman saura trouvé son lectorat. Dommage pour ma part d'être passée à côté ...

Je remercie les éditions Le Serpent à Plumes !

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