La jeune Noria se prépare à devenir maître de thé et prendre ainsi la succession de son père. Dans un monde où l'eau est devenue une denrée rare, Noria apprend que sa famille bénéficie d'une source d'eau cachée dans les montagnes. Elle en devient la gardienne, mais les contrôles de l'armée se durcissent et la culpabilité de garder cette eau pour elle seule devient de plus en plus grande...
J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre via Karine, alors quand je l'ai vu dans la dernière sélection du Masse Critique de Babelio, je n'ai pas pu m'empêcher de le cocher. J'ai eu de la chance et mon choix a été sélectionné !
J'ai aimé le personnage de Noria. Cette jeune fille a un véritable cas de conscience : dévoiler la source pour en faire profiter le village ou garder cette information secrète comme le veut la tradition ? Plein de facteurs entrent alors en jeu : l'armée qui controle l'eau, les villageois qui n'ont que très peu accès à l'eau, le poids de la tradition que son père lui a appris, ...
Le lecteur assiste donc aux questionnements et réflexions de Noria tout au long de l'oeuvre. Rébarbatif ? Pas vraiment, mais je dois dire que j'attendais de cette histoire un peu plus d'actions. J'ai trouvé le rythme assez lent. Et pourtant, cela colle parfaitement à l'atmosphère que l'auteur a voulu créer. La cérémonie du thé est très intéressante à découvrir et parfaitement décrite et documentée. Malgré tout je ne suis pas adepte des longues descriptions et ce côté là m'a gênée...
J'ai aimé la trame de base avec ce message écolo bien mis en avant, à savoir l'importance de l'eau. On n'y pense pas assez au quotidien et on retrouve assez rarement ce thème dans la littérature.
Côté écriture, l'auteur nous livre un style poétique particulier et propre à l'univers des maîtres de thé.
En bref, j'ai aimé l'histoire de base mais le rythme lent et le manque d'action m'ont un peu refroidie...
Je remercie Babelio et les éditions Presses de la Cité !