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masse critique babelio

  • "Mirage" de Douglas Kennedy

     

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    Robyn, experte-comptable, se rend au Maroc avec son mari, artiste peintre, Paul. Alors qu'ils essayent d'avoir un enfant depuis quelques temps, Robyn découvre que Paul a subit une vasectomie peu de temps auparavant. Après cette découverte, Paul disparait dans de mystérieuses circonstances. Robyn est alors tout de suite soupçonnée. Elle réussit à échapper à la vigilance des policiers et après avoir fouillée les affaire de Paul, elle décide de partir à sa recherche. Elle va, ensuite , aller de révélation en révélation...

    Avoir l'occasion de lire le dernier Douglas Kennedy ne se refuse pas... et pourtant cette fois j'aurais du m'abstenir ... Ayant bien aimé "L'homme qui voulait vivre sa vie" et adoré "La poursuite du bonheur" du même auteur, j'étais contente de découvrir son dernier roman, mais cette fois, la sauce n'a pas pris du tout...

    Tout d'abord, j'ai eu du mal à accrocher aux deux personnages principaux : que ce soit Robyn la narratrice ou son mari Paul. Dès le départ, on sent que quelque chose cloche, que leur relation n'est pas faite pour durer et qu'il y a énormément de non-dit dès le départ. Et puis la révélation de l'opération de Paul et sa mystérieuse disparition, n'ont pas reussit à m'entrainer plus profondément dans le récit. On peut ainsi dire que je suis restée de marbre, du début à la fin...

    J'ai trouvé l'histoire trop alambiquée. Je n'ai pas du tout cru aux diverses tentatives de fuite de Robyn et la manière dont elle arrive (quasiment à chaque fois) à s'en sortir... Je ne dis pas qu'elle n'a rien subit, mais cela me parait trop "gros", trop stéréotypé...

    Même s'il y a plusieurs rebondissements (je ne peux pas le nier), j'ai trouvé le rythme trop lent. Je n'ai pas réussit à être captivée...
    Concernant le style d'écriture, je n'ai pas retrouvé la patte de Douglas Kennedy. Il m'a semblé y avoir aussi pas mal de répétitions (on va le savoir qu'elle est expert comptable...).

    Bref, une déception pour moi... Dommage !

    Je remercie Babelio et les éditions Belfond !

  • "Fille de l'eau" d'Emmi Itäranta

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    La jeune Noria se prépare à devenir maître de thé et prendre ainsi la succession de son père. Dans un monde où l'eau est devenue une denrée rare, Noria apprend que sa famille bénéficie d'une source d'eau cachée dans les montagnes. Elle en devient la gardienne, mais les contrôles de l'armée se durcissent et la culpabilité de garder cette eau pour elle seule devient de plus en plus grande...

    J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre via Karine, alors quand je l'ai vu dans la dernière sélection du Masse Critique de Babelio, je n'ai pas pu m'empêcher de le cocher. J'ai eu de la chance et mon choix a été sélectionné !

    J'ai aimé le personnage de Noria. Cette jeune fille a un véritable cas de conscience : dévoiler la source pour en faire profiter le village ou garder cette information secrète comme le veut la tradition ? Plein de facteurs entrent alors en jeu : l'armée qui controle l'eau, les villageois qui n'ont que très peu accès à l'eau, le poids de la tradition que son père lui a appris, ...

    Le lecteur assiste donc aux questionnements et réflexions de Noria tout au long de l'oeuvre. Rébarbatif ? Pas vraiment, mais je dois dire que j'attendais de cette histoire un peu plus d'actions. J'ai trouvé le rythme assez lent. Et pourtant, cela colle parfaitement à l'atmosphère que l'auteur a voulu créer. La cérémonie du thé est très intéressante à découvrir et parfaitement décrite et documentée. Malgré tout je ne suis pas adepte des longues descriptions et ce côté là m'a gênée...

    J'ai aimé la trame de base avec ce message écolo bien mis en avant, à savoir l'importance de l'eau. On n'y pense pas assez au quotidien et on retrouve assez rarement ce thème dans la littérature.

    Côté écriture, l'auteur nous livre un style poétique particulier et propre à l'univers des maîtres de thé.

    En bref, j'ai aimé l'histoire de base mais le rythme lent et le manque d'action m'ont un peu refroidie...

    Je remercie Babelio et les éditions Presses de la Cité !

  • "Une si parfaite comédie" de Cora Carmack

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    MacKenzie, dont le surnom est Max, est une jeune femme qui assume pleinement ses cheveux rouges et ses nombreux tatouages, ainsi que son petit copain bad boy. Mais elle n'assume plus quand ses parents débarquent à Philadelphie pour la voir. Elle leur a promis un gentil petit copain et il va falloir le trouver rapidement. Elle propose à Cade, un garçon bien sous tout rapport, de devenir le temps d'un week-end, le gendre parfait !

    J'ai eu la chance d'être sélectionné au dernier Masse Critique de Babelio ! Mais j'ai eu un peu peur quand je me suis aperçu que c'était un deuxième tome, alors que je n'avais pas lu le premier... Mais très vite, on m'a assuré que c'était une histoire totalement différente du premier et que c'était de nouveaux personnages ! Ouf !

    "Une si parfaite comédie" est un chouette romance qui se lit très bien entre deux livres plus compliqués ! C'est le genre de livre qui fait du bien au moral et qui détent !

    On plonge très vite dans l'univers de MacKenzie (que j'appelerais à l'avenir Max) et de Cade, notamment par le fait qu'ils sont les deux narrateurs du roman. En effet, les chapitres s'alternent tout comme les deux narrateurs. Cela permet de bien connaitre ses deux personnages, que ce soit par leurs gestes ou leurs pensées. Grâce à ce système, je me suis senti autant proche de Max que de Cade !

    Le personnage de Max m'a beaucoup touché car on sent sous les couches de tatouages et de son attitude "je m'en foutiste" que se cache une fille un peu perdue depuis la mort de sa soeur. Petit à petit, on découvre de nouvelles facettes de Max pour notre plus grand bonheur !
    Le personnage de Cade est lui aussi marqué par un amour non réciproque qu'il le lie à sa meilleure amie. Pas évident de rester l'éternel bon copain et non petit copain. Aimant le théâtre, il va se fondre dans le rôle du petit ami charmant de Max avec brio.

    Vous l'aurez surement très vite compris, on se doute bien que ces deux là vont vite finir par depasser leur rôle de fiction pour se rapprocher un peu plus que prévu. Même si on s'y attend, j'ai aimé découvrir la façon dont l'auteure nous emmène à ce stade.

    Bien sûr, il ne faut pas trop en attendre de ce livre, mais il vous permettra de passer un agréable moment ! De plus, il se lit très rapidement car le style de l'auteure est très fluide. La couverture est également très agréable à regarder et ne manquera pas de vous attirer, j'en suis sûre !

    Bref, une romance bien sympathique qui fait du bien !

    Je remercie les éditions La Martinière Jeunesse et Babelio !

  • "Le village qui murmurait" de Vincent Zabus et Renaud Collin

     

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    Alice vit dans un petit village où le bruit est interdit : pas de musique et pour s'exprimer les gens doivent chuchoter. Mais Alice a son caractère et aimerait pouvoir chanter et jouer du violon ! Elle prend donc l'initiative de trouver la raison d'une telle interdiction !

    Imaginez un village où personne ne communique qu'en chuchotant (et encore ! Depuis le temps, ils ont presque renoncer à la parole), un village où les habitants sont tristes et où le silence règne en maître. Pour une petite fille comme Alice, ça n'est pas une vie. Alice va donc prendre son violon et en jouer dans la forêt. Mais tout à coup, le sol se met à trembler ! Que se passe-t-il ?
    Je ne vous en dirais pas plus, car il est important de découvrir la chute de l'histoire par soi-même !

    J'ai été attiré par cette couverture où l'on voit une jeune fille en colère dans un décor de rue étrange. Etrange, car il y a plein de panneaux d'interdiction, concernant le bruit et réclamant le silence. La jeune fille, qui n'est autre qu'Alice, semble réellement en colère et déterminée. Et ça se comprend, elle en a marre de parler à voix basse et de ne pas pouvoir jouer de son instrument.

    J'ai bien aimé cette histoire de village qui ne tolère pas le moindre son. J'ai admiré le courage de cette jeune fille qui va repousser les limites qu'on lui a fixé pour découvrir la vérité. Même si l'explication est loin d'être réaliste, elle n'en reste pas moins bien trouvée et le lecteur se sentira aspiré dans cette histoire du début à la fin. Il faut avoir de l'imagination et aimer le petit côté magique et féerique de cette histoire !

    Les illustrations de Renaud Collin sont magnifiques et nous emmènent dans un nouveau monde. Le texte de Vincent Zabus est facile d'accès et l'originalité de ce conte est à noter.
    De plus, grâce à cet album, je découvre une petite maison d'édition belge !

    Bref, un chouette album à découvrir !

    Je remercie les éditions Langue au chat et Babelio !

     

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