"La femme à la clé" de Vonne Van Der Meer

Nettie, veuve depuis quelques mois, décident de se remettre sur le marché du travail. Mais pas n'importe quel job, puisqu'elle allie sa passion pour la lecture avec le fait de se rapprocher des gens. Elle passe alors une petite annonce pour devenir lectrice. Elle va donc chez les gens et lit des nouvelles ou un roman aux personnes avant qu'ils ne s'endorment.

J'ai tout de suite été attiré par ce livre vu qu'il a un rapport avec la lecture et j'ai aimé le petit côté décalé du résumé.

Une femme qui approche des 70 ans poste une petite annonce pour lire quelques passages à des personnes qu'elle ne connaît pas. Il va bien sûr y avoir des quiproquos : des allusions sexuelles, des gens qui ne veulent qu'un peu de compagnie, qui ont envie de parler, ... mais aussi des gens sincères qui apprécient le service que leur rend Nettie. A leur contact, elle va reprendre petit à petit goût à la vie. Une belle manière de rebondir et de finalement vivre sa vie comme on l'entend !

L'auteur fait référence à plusieurs livres (que je ne connaissais pas forcément) et qui se retrouvent dans une bibliographie à la fin du livre.

J'ai aimé l'histoire en elle-même mais je dois avouer que le rythme m'a semblé un peu trop lent à mon goût. J'ai même profité d'être bloqué dans le train pour pouvoir le terminer d'un trait ! Je crois que j'ai attendu un peu trop de ce bouquin. Dommage car la galerie de personnages que fréquentent Nettie me semblait vraiment intéressante à développer.

Petites citations pour la route : "Peut-être la page de garde de chaque livre devrait-elle contenir un avertissement : Ce livre peut nuire à votre santé mentale, mais vous aussi, vous pouvez lui faire du tort en le commençant au mauvais moment, et rater l'occasion d'un grand amour."

"Comme il est curieux de ne pas savoir le rôle que l'on joue dans la vie d'un autre, la plupart du temps on ne pense même pas avoir eu la moindre influence."

"L'été des lucioles" de Gilles Paris

Victor Beauregard est un garçon de neuf ans qui passe ses vacances d'été dans la résidence du Grand-hôtel du Cap-Martin. On peut dire que Victor n'a pas une famille banale : un père qu'il voit de temps en temps, une maman le nez plongée dans ses bouquins et qui vit maintenant avec Pilar une artiste qui ne cesse de penser à son pays d'origine l'Argentine, et enfin une grande soeur Alicia qui pense un peu trop aux garçons... Durant cet été, il va s'en passer des choses : Victor ira à la découverte des environs, rencontrera une chouette fille et fera bouger un peu le quotidien de sa drôle de famille !

De Gilles Paris, j'ai déjà lu et apprécié "Autobiographie d'une courgette" et "Au pays des kangourous". Alors quand je reçois son nouveau titre "L'été des lucioles" avec une chouette dédicace et un superbe marque-page, je ne peux qu'être ravie ! :)

On reconnait bien là le style de Gilles Paris. En effet, cet auteur a la particularité de se mettre à la place d'un petit garçon et d'en faire un narrateur crédible. Alors oui on pourrait penser qu'à force, les lecteurs pourraient être lassés... eh bien non, puisque Gilles Paris arrive extrêmement bien à faire vivre ce petit personnage. On y croit et c'est le principal !

"L'été des lucioles" est un livre qui se déguste petit à petit. On a l'impression d'être en vacances au côté de Victor et de découvrir en même temps que lui, les petits bonheurs et les difficultés de la vie. Il faut dire que ce Victor est un fin observateur et que même si ses réflexions nous font parfois sourires elles se révèlent souvent assez justes.

Concernant le style, c'est superbement bien écrit et je peux vous dire qu'il faut nécessairement avoir un crayon et du papier à côté de soi, pour pouvoir noter deux ou trois citations ! 

Bref, un livre contemporain qui fait du bien et qu'il serait dommage de passer à côté !

Je remercie l'auteur Gilles Paris et les éditions Héloïse d'Ormesson pour l'envoi de ce livre.

Petites citations pour la route : "Grandir.
Un drôle de verbe.
A part les nains, tout le monde peut grandir en taille. ça, c'est ce que l'oeil voit. Mais grandir à l'intérieur, c'est plus compliqué."

"Maman dit que le parfum c'est comme les photos, mais en mieux. ça fait remonter le passé comme un petit film de jolis souvenirs."

"La vie est plus douce sans ceux qui vous jugent."