Noah et Jude sont jumeaux. Doués artistiquement, ils s’apprêtent à rentrer en école d'art. Mais un seul d'entre eux sera accepté. Mais c'est véritablement à la mort de leur mère, lors de leur 16 ans, qu'ils s'éloignent l'un de l'autre... Vont-ils finir par redevenir fusionnels ?
J'avais adoré le précédent roman de Jandy Nelson "Le ciel est partout". Il me tardait donc de découvrir "Le soleil est pour toi" dont j'avais lu de très bonnes critiques.
Comme vous pouvez vous en douter, les deux narrateurs sont bien évidemment Noah et Jude. Mais la particularité c'est que Noah nous raconte son histoire à l'âge de 13 ans, soit avant la mort de leur mère, tandis que Jude nous l'explique à l'âge de 16 ans, soit après la mort de leur mère. Vous l'aurez compris, c'est la perte de leur mère qui a bouleversé leur adolescence et a remis en question tous les choix qu'ils ont pu faire. On y découvre la perte, le deuil, mais également un énorme secret de famille qui va peu à peu être révélé.
Une grande partie du roman est également dédié à l'art. Noah est excellent en dessin et Jude se passionne plutôt pour la sculpture. Ils veulent intégrer une grande école d'art mais seul l'un d'entre eux va y accéder. Ce qui va encore une fois les éloigner davantage.
D'autres sujets importants y sont aussi abordés comme l'homosexualité, le divorce, la première fois, ... et j'en passe, ce qui permet de qualifier ce roman d'essentiel pour la période perturbante que peut être l'adolescence.
Concernant la construction du récit, je dois dire que passer d'une période à une autre a pu être frustrant par moment, mais cela rajoute une part d'originalité au roman. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais j'accorde qu'il y a pas mal de points positifs.
Bref, une lecture agréable à découvrir !
Petite citation pour la route : "Personne ne vous dit jamais à quel point l'absence est cruelle, ni combien de temps elle dure."