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Les Petits Livres de Lizouzou - Page 146

  • "On verra demain" de Michaël Escoffier et Kris DI Giacomo

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    Paco est un paresseux. Il vit tranquillement sur sa branche d'arbre et impossible de l'en déloger. Pourtant sa famille et ses amis ont déjà essayé de nombreuses fois. Un jour, les castors arrivent dans la forêts et commencent à couper les arbres pour construire un barrage. Cette fois, Paco voit sa dernière heure arrivée, il essaye donc de convaincre les castors de ne pas couper son arbre...

    C'est bien la première fois que je croise le thème de la procrastination dans un album jeunesse ! La procrastination c'est le fait de remettre toujours au lendemain ce que l'on pourrait faire le jour même. C'est exactement ce qui se passe avec Paco ! Pour un paresseux c'est bien un paresseux ! ;)

    Paco aime sa tranquillité et surtout ne rien faire. Il le fait bien comprendre à ses parents et ses amis qui cherchent à le motiver un peu et à le faire bouger. Dans son entourage, on s'inquiète pour lui et pour son avenir. Mais comme d'habitude, Paco répond "on verra demain !". Le problème, c'est que demain est arrivé. Les castors sont là pour couper les arbres et semblent déterminer. Paco va devoir ruser pour trouver un moyen de rester dans son arbre.

    On retrouve avec plaisir le texte de Michaël Escoffier et les illustrations si particulières de Kris Di Giacomo. Le duo fonctionne toujours autant. L'univers de la forêt est très bien mis en avant avec les chouettes couleurs de l'automne.

    Bref, un chouette album qui devrait plaire aux spécialistes de la procrastination !

    Je remercie les éditions Kaléidoscope !

  • "L'oiseleur" de Max Bentow

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    L'inspecteur Nils Trojan est tourmenté. Il est victime d'angoisse et doit donc régulièrement consulté une psy. De plus, à son boulot, un nouveau sérial killer commence à faire parler de lui. Il tue uniquement des jeunes femmes blondes et leur laisse en présent un oiseau mort et déplumé. Trojan s'occupe de cette affaire mais il ne cesse de s'inquièter pour sa psy, jolie et blonde...

    Ayant adoré l'un des derniers thrillers des éditions Denoël (A mains nues, pour rappel), je me suis jetée sur "L'oiseleur" de la collection Sueurs Froides.

    "L'oiseleur" est un thriller qui se lit extrêmement bien et rapidement. On le commence et on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour arriver au dénouement final, pour savoir qui se cache derrière cet drôle d'oiseau qui commet tous ces crimes horribles.

    Le narrateur est omniscient. Comme le lecteur, il connait tout sur les personnages et décrit les scènes. Dès le départ, le lecteur rencontre l'inspecteur Nils Trojan et on sent de suite que c'est une personne mal dans sa peau, instable et un peu dépressif. Il fait sans cesse de terribles cauchemars qui le pousse à consulter régulièrement une psychologue. Cette dernière lui fait particulièrement de l'effet même s'il n'ose pas trop prendre les devants.

    L'esprit tourmenté de Nils se comprend également avec l'apparition d'un meurtrier qui sème de plus en plus de victime sur son passage. Le lecteur ne sait pas qui est ce tueur particulier, puisqu'il est censé ressembler à un oiseau. C'est également ce qu'il laisse aux victimes comme une sorte de signature.

    Même si le personnage de Nils Trojan est assez abouti et bien construit, je regrette un peu que la personnalité du tueur ne soit pas mise un peu plus en avant. Son identité est révélé vers la toute fin et du coup, ne semble pas creusé en profondeur.

    Comme je l'ai dit plus haut, ce roman se lit à vitesse grand V. Le style de l'auteur est fluide et l'histoire se déroule sur assez peu de temps. Les actions s'enchainent tout comme la lecture.
    L'action se déroule en Allemagne et je dois dire qu'il m'est rarement arrivé de lui un polar allemand. Ce fut une première !

    Ce qui est chouette c'est de savoir que l'auteur a décidé de garder le personnage de Nils Trojan afin d'en faire une série. A surveiller donc les prochains tomes ! ;)

    Je remercie les éditions Denoël !

  • "Les aventures d'Anouk et Benji : un carabine dans les sardines & Cap sur le carnaval !" de Mymi Doinet et Glen Chapron

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    Voici deux nouveaux personnages dans la collection "mes premiers romans" des éditions Nathan : une jeune fille nommé Anouk et son chien husky Benji !

    La collaboration entre l'auteure Mymi Doinet et l'illustrateur Glen Chapron ne date pas d'hier puisque je les avais découvert avec un autre titre : "Pas touche à Charly ! " et j'avais déjà adhéré à ce duo ! Nous les retrouvons avec plaisir avec les personnages d'Anouk et Benji !

    "Une carabine dans les sardines" : Anouk et Benji se rendent chez Momo qui tient une épicerie. Ils se rendent compte que Momo vient de se faire voler plein de boites de sardines. Anouk et Benji décident alors de mener l'enquête et de récolter divers indices !

    "Cap sur le carnaval ! " : Anouk va voir sa grand mère à Venise pour participer au carnaval, avec Beniji bien sûr ! Là-bas elle fera la connaissance d'un jeune peintre Luigi, qui n'a jamais participé au carnaval. Anouk et Benji y voient alors une nouvelle mission à accomplir !

    Anouk est une jeune fille qui aime l'aventure et qui ne sépare jamais de son chien Benji. On s'attache très facilement à ces deux nouveaux personnages.
    J'ai beaucoup aimé les aventures d'Anouk et Benji. Les enquêtes et leurs missions sont bien pensées et donnent envie de continuer la lecture. Ma petite préférence va tout de même au titre "Une carabine dans les sardines".

    Bien évidemment, les illustrations de Glen Chapron concordent parfaitement avec le texte de Mymi Doinet.

    Bref, deux petits romans jeunesses qui vont plaire à coup sûr aux enfants à partir de 7 ans !

    Je remercie les éditions Nathan !

  • "Azulie dans la Nuit" de Nancy Guilbert et Marc Chagall

     

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    Azulie est une jeune musicienne. Un soir, elle est attirée par une étrange musique, puis elle aperçoit un oiseau bleu et des créatures féeriques. Ces derniers lui disent qu'ils sont pris au piège par le maître des cauchemars qui les empêche de s'épanouir. Azulie, grâce à sa musique, va tenter de les aider.

    Voici un album jeunesse original ! En effet, l'auteure Nancy Guilbert s'est inspirée de quelques tableaux du peintre Marc Chagall pour créer l'histoire d'Azulie.

    Cet album d'art allie donc la peinture et la musique. Nous découvrons qui est réellement le peintre Marc Chagall qui a connu la guerre et qui était également doué pour la musique.

    L'album se construit donc avec quelques tableaux du peintre. Certains éléments sont mis en avant grâce à des recadrages. Cela nous permet de nous focaliser sur des détails des tableaux que nous n'aurions peut-être pas vu sans ce redécoupage. C'est original et très bien trouvés. A partir de là, nous comprenons comment Nancy Guilbert a pu s'inspirer des œuvres de Chagall.

    A la fin de lu livre, nous retrouvons également les tableaux en entier, avec leurs noms respectifs. Cela permet de s'intéresser aux peintures de Chagall et pourquoi pas de s'inventer sa propre histoire à partir des tableaux.

    J'ai trouvé cet album très original. Il permet de s'intéresser à l'art d'une nouvelle manière, mêlant des éléments réels comme les tableaux avec des éléments fictifs comme l'imagination de l'auteure.
    Une approche ludique qui devrait plaire autant aux enfants qu'aux adultes !

    Je remercie l'auteure Nancy Guilbert et les éditions Léon Art & Stories.

  • "L'enfant au bout de la plage" de Linda Olsson

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    Marion, la cinquantaine vit seule dans sa maison au bord de la plage, en Nouvelle-Zélande. Tous les jeudis, elle retrouve sur la plage, un petit garçon sauvage prénommé Ika. Petit à petit, ils s'apprivoisent l'un l'autre. Cela permet également à Marion de se souvenir du passé...

    Après avoir apprécié "Astrid & Veronika" de la même auteure il y a peu, les éditions L'Archipel me proposent de découvrir son dernier roman : "L'enfant au bout de la plage". Je n'ai pas pu refusé et me voici embarqué dans le style si particulier de Linda Olsson.

    Je dois dire que j'ai énormément apprécié cette lecture, bien plus que "Astrid & Veronika". Tout d'abord, le style est plus rythmé dans celui-ci. Cela est dû au différent retour entre présent et passé.
    En effet, le présent nous montre la relation si particulière qui lie petit à petit Marion et Ika. Le passé lui, nous plonge dans les différents souvenirs de Marion, autrefois appelé Marianne. J'ai beaucoup aimé ces flash-back. Cela permet au lecteur de se donner une idée plus précise du personnage de Marion/Marianne. Il faut dire que sa vie n'a pas été de tout repos et qu'elle a du traverser de multiples épreuves. Peu à peu, le lecteur se construit une image bien précise de Marion/Marianne, grâce à ces courts souvenirs qu'elle nous laisse entrevoir.

    Concernant Ika, nous apprenons à le connaitre à travers les yeux de Marion, mais aussi ceux de George, le voisin qui va beaucoup les aider. Ika est un garçon souffrant d'un leger autisme, qui ne se laisse pas facilement approcher et qui pourtant, va s'accrocher rapidement à Marion. On assiste à cette relation naissante si particulière qu'il n'y a que le style de Linda Olsson pour la mettre en place ! Rien de malsaint, rassurez-vous, mais une envie de bien faire et d'aider son prochain.

    Tout est décrit en douceur et énormément de réflexions sur la vie, les souvenirs, le passé, nous sont données. On apprécie cette lecture que l'on déguste lentement, mais qui sans s'en rendre compte, vous font tourner les pages plus vite les unes que les autres. Un peu comme Marion et Ika, nous avançons dans la lecture, comme ils avancent dans la vie !
    De plus, c'est un roman assez court (275 pages) donc n'oubliez pas de prendre le temps de savourer votre lecture !

    Bref, un très beau roman à découvrir !!!

    Je remercie les éditions L'Archipel pour m'avoir permis de continuer à découvrir cette auteure !

    Petites citations pour la route : "Ma vie comme une succession d'images enfermées chacune dans sa boîte hermétiquement close."

    "Promettre que tout va bien se passer : c'est ce que font les gens quand ils savent que c'est impossible."

    "J'avais un droit sur mon bonheur comme sur mon chagrin."

    "Il y a des moments dans la vie où l'on se retrouve à des carrefours sans plus avoir la capacité de les évaluer. Tout ce que l'on peut faire, c'est se laisser dériver."