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  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafon

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    Le père de Daniel, libraire, fait découvrir à son fils un endroit tenu secret que l'on appelle le Cimetière des Livres Oubliés. La tradition veut qu'un nouveau venu choisisse un livre parmi la collection présente et y prenne grand soin. Daniel choisit "L'ombre du vent" de l'auteur Julian Carax. Revenu chez lui, il le lit d'une traite et souhaite lire les autres romans de cet auteur. Mais voilà qu'une mystérieuse personne s'obstine à brûler tous les livres de Julian Carax. La curiosité s'empare de Daniel et il fera tout pour découvrir qui et surtout pourquoi, quelqu'un voudrait ternir et mettre fin aux oeuvres de cet auteur...

    Il s'agit ici d'une lecture commune avec quelques membres du forum Vendredi Lecture. Nous avons proposé pas mal de livres différents et nous pouvions voter pour deux livres (si je me souviens bien) et c'est tombé sur ce livre là (ce qui n'est pas plus mal, vu que je voulais le lire !)
    J'avais entendu beaucoup beaucoup beaucoup de bien sur ce livre et sur l'écriture de l'auteur. Je dois dire que ce qui me rebutait un peu c'était le nombre de pages (636p en format poche) et l'époque où se situe l'histoire (à savoir l'après guerre) ne m'attirait pas plus que ça ! Bref, je me suis quand même laissée tenter et je dois dire que c'est un bon livre. Les histoires des différents personnages sont intéressantes, s'emboitent bien les une dans les autres... parfois même au risque de ne plus s'y retrouvait. En effet, des fois je confondais l'histoire de Daniel à celle de Julian Carax... ll faut dire que j'ai passé pas mal de temps sur ce livre, ce qui ne m'arrive pas souvent.
    Sinon, j'ai trouvé que ça commençait à bouger vers la page 475 jusqu'à la fin où l'on apprend beaucoup de choses et surtout la fin ;)
    En ce qui concerne le style d'écriture, je suis entrée facilement dans l'histoire et ça ne me dérangerait pas de lire d'autres livres de cet auteur à l'avenir(bien qu'il fasse toujours de gros pavé ^^)

    Petites citations pour la route : "Cette après-midi de brume et de crachin, Clara Barcelo me vola le coeur, la respiration et le sommeil."

    "Nous croyons parfois que les gens sont des billets de loterie : qu'ils sont là pour transformer en réalité nos absurdes illusions."

    "Pendant qu'on travaille, on ne regarde pas la vie dans les yeux."

    "Julian a écrit quelque part que les hasards sont les cicatrices du destin. Le hasard n'existe pas, Daniel. Nous sommes les marionnettes de notre inconscience."

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  • "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan

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    L'auteure, Delphine de Vigan, décide d'écrire sur sa mère Lucile, morte dans son lit, il y a un peu plus de 12 ans. Elle y parvient grâce aux lettres, photos et interviews de son père et de ses oncles et tantes. Elle est aussi consciente en tant qu'écrivain, qu'il ne s'agit pas d'un thème nouveau dans la littérature et que plusieurs écrivains s'y sont risqués avant elle.
    Delphine de Vigan nous explique aussi grâce à quelques chapitres par ci par là, comment elle a écrit ce livre, comment elle y est parvenu, les différentes étapes, ses propres doutes et questionnements. Et c'est bien normal vu le lot de tragédies et de drames qu'il y a eu dans cette famille : accident mortel, inceste (?), folie, alcool et drogues, ...

    J'avais beaucoup aimé "Les heures souterraines" de cette auteure, j'avais donc hâte de découvrir son nouveau livre. Delphine de Vigan a une belle écriture et une façon d'écrire assez touchante et émouvante.
    On y retrouve toujours un peu d'elle (même si là elle parle essentiellement de sa mère) ce qui évoque une touche d'authenticité et que j'apprécie beaucoup.
    Cette lecture fait forcément réfléchir, j'ai d'ailleurs plein de fois penser à ma relation avec ma mère et ma famille en général. Je me suis même dis que cela ne devait vraiment pas être facile pour elle de livrer une histoire aussi personnelle, publique. Alors chapeau ! 
    Un roman intimiste qui mérite largement ses prix (Prix Fnac et Prix France Télévision, si je ne me trompe pas !).

    Petites citations pour la route : "Je perçois chaque jour qui passe combien il m'est difficile d'écrire ma mère, de la cerner par les mots, combien sa voix me manque."

    "Lucile est devenue cette femme fragile, d'une beauté singulière, drôle, silencieuse, souvent subversive, qui longtemps s'est tenue au bord du gouffre, sans jamais le quitter tout à fait des yeux, cette femme admirée, désirée, qui suscita des passions, cette femme meurtrie, blessée, humiliée, qui perdit tout en une journée et fit plusieurs séjours en hopital psychiatrique, cette jeune femme inconsolable, coupable à perpétuité, murée dans sa solitude."

    "J'écris Lucile avec mes yeux d'enfant grandie trop vite, j'écris ce mystère qu'elle a toujours été pour moi, à la fois si présente et si lointaine, elle qui, lorsque j'ai eu 10 ans, ne m'a plus jamais prise dans mes bras."

  • "Libre, seul et assoupi" de Romain Monnery

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    "Machin" (on ne saura jamais son vrai nom) est un jeune homme qui n'a envie de rien et surtout pas de travailler. Ayant fait des études, il se croit supérieur aux autres et s'il faut vraiment travailler pour vivre, il voudrait un travail cool, bien payé et si possible de ne rien faire de ses heures de boulot. Ne supportant plus cette situation, ses parents le mettent dehors. "Machin" va alors devoir se bouger et trouver une solution...

    Vous aimez le ton cinglant et le cynisme de Frédéric Beigbeder ? Alors vous aimerez ce roman !
    Autant vous prévenir, ce "Machin" va vous sortir par les yeux et (j'espère pour vous) vous n'allez pas vous y retrouver dans ce personnage horripilant !
    Malgré tout ça, j'ai bien aimé ! Pourquoi ? Parce qu'on y retrouve les difficultés d'un bon départ dans la vie d'adulte (trouver un boulot, trouver un appart, trouver la bonne personne) mais tout cela est amplifié par la personnalité "repoussante" de "Machin". Il y a aussi pas mal d'humour, ce qui n'est pas forcément facile avec des sujets aussi sérieux !
    Je me suis d'ailleurs demandé plusieurs fois s'il s'agissait d'un récit autobiographique ou non ?
    Sinon, il y a quelques longueurs, surtout au milieu du livre mais la fin bouge un peu plus !
    Enfin, j'apprécie de plus en plus les publications des éditions "Au diable Vauvert", bonne découverte !

    Petites citations pour la route : "Le monde était une jungle et je n'avais pas les épaules d'un Tarzan. C'était la vie, je ne me voilais pas la face."

    "La vie, je la préférais en solitaire. Libre, seul et assoupi."

    "Toutes ces histoires m'empêchaient peut-être d'écrire la mienne mais elles me donnaient l'illusion d'en vivre par procuration."

    "J'enviais ceux qui profitaient du présent sans s'encombrer du passé car c'était le seul moyen d'être heureux."

  • "J'aime / J'aime pas..."

     

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    Rendez-vous du dimanche orchestré par Miss Alfie :)

    Cette semaine, j'ai aimé :

    - avoir une petite semaine de 3 jours de boulot (vive les fériés !)
    - avoir récupéré mon ordi (allez on croise les doigts pour ne plus avoir d'ennuis informatiques !)
    - avoir eu mon cadeau d'anniversaire : une grande télé ! :)
    - passer une bonne soirée, avoir bien ri, avoir fait plein de photos avec mes amis, avec les amis des amis et ma cousine et son copain ! :)
    - avoir vu mon neveu et avoir fait plein de photos pour immortaliser ces trop courts moments !

    Cette semaine, je n'ai pas aimé :

    - Les problèmes familiaux toujours présents et qui le seront encore pendant un moment...
    - Le changement d'heure : Alors oui on gagne une heure de sommeil en plus, mais le fait de rentrer quand il fait noir, j'ai horreur de ça !
    - Le rhume qui point le bout de son nez, vous savez avec le nez qui coule, les mots de tête, la fatigue et le petit mal de gorge ...

     

    C'est tout pour cette semaine !

  • "Les déferlantes" de Claudie Gallay

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    En Normandie, à la Harde plus précisément, la narratrice est là pour observer les oiseaux, les répertorier et les compter. Elle observe aussi les habitants du coin : Lili et son bar, Morgane et son rat, Raphaël et ses sculptures, ect ... Un jour, un homme arrive, il s'appelle Lambert et habitait ici avant que ses parents et son frère ne se noient en pleine mer. Il est assez solitaire, perdu et se pose beaucoup de questions sur les évènements passés... La narratrice va se rapprocher de ce mystérieux personnage et exorciser ses propres démons ...

    Pourquoi ai-je voulu lire ce livre ? Tout d'abord parce que j'en ai entendu beaucoup parler et on me l'a chaudement recommander. Maintenant, je dois dire que je ressors de cette lecture avec des sentiments assez partagés. Déjà, je dois dire que j'ai failli abandonner, non pas parce que c'est un vrai pavé (525 p.) mais plutôt à cause de l'écriture de l'auteure : des phrases courtes, de nombreux personnages et il m'a été difficile de m'attacher au personnage de la narratrice. Cela m'a un peu fait penser au livre "La consolante" d'Anna Gavalda, que j'avais d'ailleurs abandonné...
    Bref, j'ai tenu bon et j'ai continué ma lecture jusqu'à la fin ! Les éléments mettent du temps à prendre place mais cela devient intéressant à partir de la moitié de l'oeuvre. A partir de ce moment là, j'ai été touché par la douleur de la narratrice et par sa curiosité à aider Lambert d'y voir plus clair !
    Ceci dit, j'ai retenu pas mal de citations !
    J'espère que je ne vous ai pas trop découragé de lire ce livre... C'est quand même une chouette lecture ;)

    Petites citations pour la route : "On dit ici que le vent parfois est tellement fort qu'il arrache les ailes de papillons."

    "La Hague n'est pas une terre comme les autres. Peu habitée, hostile aux hommes. J'apprenais d'elle chaque jour, comme j'avais appris de toi."

    "Vous savez, les sentiments amoureux... Qu'est ce qui fait que l'on s'éprend, comme ça, au premier regard, sans jamais s'être vus avant ? Il y a des rencontres qui se font et d'autres, toutes les autres qui nous échappent, nous sommes tellement inattentifs... Parfois, nous croisons quelqu'un, il suffit de quelques mots échangés, et nous savons que nous avons à vivre quelque chose d'essentiel ensemble. Mais il suffit d'un rien pour que ces choses-là ne se passent pas et que chacun poursuive sa route de son côté."