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  • "Toutes blessent, la dernière tue" de Karine Giebel

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    Tama est une esclave depuis son arrivée en France. Elle est sévèrement punie lorsqu'elle répond ou fait une erreur. Elle ne connait que la servitude jusqu'au jour où une rencontre changera le cours de sa vie.
    Gabriel est un homme reclus dans un coin paumé. Depuis la perte de Lara, il s'efforce de se venger en tuant des hommes ou des femmes. Jusqu'au jour où une inconnue blessée trouve refuge chez lui. Qui est-elle ?

    Inutile de vous dire que Karine Giebel est l'une de mes auteurs préférés. Et pourtant cette fois ci je ne me suis pas ruée vers ce livre car le côté "gros pavé" me faisait un peu peur. Et pourtant, j'ai dévoré ce livre en a peine deux jours ! On ne voit pas le temps passé malgré les épisodes durs et douloureux contés par l'auteure.

    En effet, l'auteure nous parle ici de l'esclavage domestique à travers le personnage de Tama. Cette enfant de sept ans, originaire du Maroc, se voit arriver en France avec l'espoir d'aller à l'école et d'avoir une vie meilleure. Erreur ! Elle se retrouve à devoir tout faire dans une famille bourgeoise qui la maltraite à la moindre occasion. On se prend rapidement d'affection pour la petite Tama qui grandit rapidement et qui aime les livres par dessous-tout.

    Et puis d'autres chapitres sont consacrés à Gabriel, une âme perdue au fin fond de la France. Il a perdu un être cher et voue le reste de sa vie à venger sa mort. Alors quand une jeune femme blessée débarque chez lui, sa vie va en être complètement bouleversée. Va-t-il réussir à ouvrir son cœur jusque là totalement fermé ?

    Très vite, on se demande si les deux histoires de Tama et Gabriel sont liées. Mais c'est sans compter sur le talent de l'auteure pour nous surprendre jusqu'à la dernière page. J'adore être surprise dans un livre et cela a fonctionné encore une fois.

    Le style de l'auteure est toujours le même : des thèmes forts, parfois violents, des phrases courtes, une ambiance et un décor réaliste. Alors certes c'est un sacré pavé de 736 pages mais je peux vous assurer que vous ne verrez pas le temps passé en compagnie de Tama et Gabriel.

    Bref, une réussite !

    Petites citations pour la route : "A chaque livre, j'ai l'impression qu'une porte s'ouvre quelque part dans ma tête. Les verrous cèdent, les uns après les autres. Un livre, c'est comme un voyage dans l'espace ou le temps. Dans l'âme des hommes, dans la lumière ou les ténèbres. Du coup, les histoires que j'invente sont de plus en plus complexes. Je crois que si j'étais privée de livres, ça me tuerait."

    "Les hommes sont fous, je crois. Mais leur folie est passionnante."

    "Parce que vivre, c'est ça. Vivre c'est avoir peur, avoir mal ! Vivre c'est risquer. Vivre, c'est rapide et dangereux. Autrement, ça s'appelle survivre."

    "- La vie n'est qu'une série de questions… Espérons que la mort sera une série de réponses."

     

    Bonne nouvelle, il sort en poche le 21/11/2019 chez Pocket !

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  • "De force" de Karine Giebel

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    Maud est sauvagement agressée dans un parc. Elle sera sauvée in extremis par Luc un joggeur qui passait par là. Maud est la fille du renommé chef de clinique Armand Reynier. Ce dernier recevra quelques jours plus tard des menaces envers lui-même et sa famille. Il décide donc d'embaucher Luc en tant que garde du corps. Mais bizarrement Armand Reynier refuse que la police soit impliquée. Que cache-t-il ? Et surtout qui lui en veut ?

    Ce n'est plus la peine de préciser que Karine Giebel est sans conteste l'une de mes auteurs favorites. Même si j'avais été un peu déçue de son dernier roman (Satan était un ange), il me tardait de découvrir son nouveau roman : De force.

    Inutile de vous dire que l'on retrouve précisément le style d'écriture de l'auteur : des phrases courtes et percutantes qui créent une atmosphère particulière et tendue de la première à la dernière ligne. Encore une fois, Karine Giebel a su me surprendre et je dois dire que j'adore ça !

    Vous l'aurez compris, les personnages principaux sont Maud, Armand le père et Luc. Il semble y avoir pas mal de secrets dans cette famille et Luc, sensé les protéger, doit se dépêtrer avec tout ça ! Drogue, blanchiment d'argent, viol, meurtre, vengeance, ... ? Les hypothèses se succèdent du début à la fin et tout le monde parait plus ou moins suspect grâce au talent d'écriture de Karine Giebel. En effet, un mot subtilement placé peut renforcer ou faire complètement douté le lecteur sur ce qu'il avait imaginé. De plus, une fois dans l'histoire, j'ai eu énormément de mal à lâcher le livre. Autant vous dire que c'est particulièrement addictif !

    Bref, Karine Giebel sait où elle veut emmener son lectorat et nous, lecteurs, plongeons "de force" ! ;)

    Je remercie les éditions Belfond

  • "Satan était un ange" de Karine Giebel

     

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    François découvre qu'il a une tumeur au cerveau et qu'il n'en a plus pour très longtemps. Avocat et vivant avec Florence, il décide de tout plaquer du jour au lendemain, sans rien dire à personne. Il prend simplement la route avec sa BMW et quitte Lille. Aux abords de Lyon, il prend en stop Paul, un jeune autostoppeur qui semble fuir quelque chose. Rien ne les lie, rien ne les rassemble, mais pourtant ils vont rester ensemble et souder, malgré les évènements qui ne tardent pas à faire leur apparition...

    Après avoir aimé et adoré "Juste une ombre" et "Le purgatoire des innocents" de Karine Giebel, il me tardait de découvrir son dernier roman. Encore une fois, je m'attendais à un retournement de situation, comme sait si bien le faire Karine Giebel. Et puis au fur et à mesure que je tourne les pages, je me rend compte que cette fois c'est différent...

    Le livre commence avec l'histoire de François. Très vite on comprend qu'il va mourir. Comment ? Pourquoi ? On apprend qu'il a une tumeur au cerveau et qu'il n'a pas envie de se battre à coup de médicaments et de traitement lourd. On peut également comprendre (ou pas) son envie de partir loin sans rien dire à personne, pour ne pas devenir un fardeau pour ses proches... Mais la solitude n'est pas forcément une bonne chose et c'est pourquoi François s'arrête et décide de prendre en charge Paul. Ce dernier n'est pas issu du même milieu et cache pas mal de secrets. Nous apprendrons (tout comme François) petit à petit à connaitre ce qui se cache en la personne de Paul.

    Karine Giebel nous emmène cette fois dans un road trip. Je ne suis pas forcément une grande fan de ce procédé mais je me suis vite laissé bercer par la route. Il faut aussi dire qu'il va y avoir pas mal de rebondissements, donc pas le temps de s'ennuyer !

    Pour vous donner un petit aperçu de l'histoire, il sera question ici de la mafia, de drogue, de meutres, de complot et même de trafic écologique ! De quoi satisfaire un large public du roman policier.

    J'ai aimé la complicité qui se tisse petit à petit entre François et Paul. Deux êtres que tout oppose mais qui vont mener un bout de chemin ensemble.

    Alors forcément je n'ai pas retrouvé la petite touche Giebel qui m'a tant plus dans les deux bouquins cités ci dessus, mais l'écriture reste la même : des phrases assez courtes et du suspense à gogo ! Malgré tout, j'attendais un peu plus de ce roman...

    Bref, le dernier Giebel, pas son meilleur mais j'ai passé un bon moment avec ce duo improbable !

    Petite citation pour la route : "Un sursis. Je vais mourir. Dévorer le peu de vie qu'il lui reste. Savourer chaque minute, chaque seconde. Ne rien perdre, ne rien abandonner à la mort."

  • "Purgatoire des innocents" de Karine Giebel

    purgatoire des innocents.JPG

    Raphaël et son frère William, ainsi que deux autres complices, viennent de braquer une bijouterie. Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu puisque William a été touché par balle. Ils arrivent à prendre la fuite mais sont dans l'obligation de s'arrêter dans un bled paumé pour faire soigner William. Ils se réfugient chez Sandra, une vétérinaire... ou plus précisément il la séquestre avec l'obligation de soigner William. Seulement voilà, Sandra ne vit pas seule ... et lorsque celui dont elle a manifestement peur, va rentrer, tout risque de partir en cacahuète ...

    Karine Giebel je l'ai découverte dans "Juste une ombre" et j'avais littéralement adoré ce bouquin ! Alors quand je croise son dernier bouquin chez Stéphanie qui en dit le plus grand bien, je me décide enfin à le lire !

    Et que dire à part : WAHOU !!!! Karine Giebel nous retourne encore une fois le cerveau, à tel point qu'il est impossible de lâcher ce livre avant de savoir le dernier mot de cette histoire ! Lu en à peine deux jours (petite précision : 594 pages tout de même) j'ai eu du mal à m'en remettre ! ;)

    Alors bien sûr et autant le dire tout de suite : âme sensible s'abstenir ! Certains passages sont d'une extrême violence et peuvent parfois choquer (surtout moi et mon imagination débordante ^^) ! A un moment j'ai dû même poser le bouquin 5 minutes tellement ça me retournait l'estomac... Bon je ne suis pas là non plus pour vous dégoûter de ce bouquin, mais pour au contraire, vous en dire le plus grand bien !

    Il plaira bien sûr aux amateurs du genre thriller bien corsé ! Il est dur mais tellement bien écrit, avec le style bien particulier de Giebel : des phrases courtes mais qui veulent tout dire ! Une ambiance qui se crée, une tension qui monte crescendo, et nous voilà porter dans cette sombre histoire ! Pas le temps de s'ennuyer !

    Concernant les personnages, on est trompé du début à la fin. Quelqu'un de méprisant peut devenir très doux et inversement ! La psychologie des personnages est extrêmement bien amené et exploité tout au long du livre.

    Bref, un coup de coeur pour ce roman sombre qui vaut le détour !!!

    Petite citation pour la route : "Coups de feu.
    Will qui s'écroule. Une passante qui s'écroule. Un flic qui s'écroule.
    Un plan parfait qui s'écroule."

    "On croit toujours qu'on sera libre plus tard. Un jour. Surêment. Peut-être."

  • "Juste une ombre" de Karine Giebel

    juste une ombre.JPG

    Cloé est une femme puissante et sûre d'elle. Alors qu'elle rentre d'une soirée, elle se retrouve face à face avec un homme cagoulé, habillé de noir. On dirait presque une ombre. Pourtant, il ne se passe rien, aucune agression mais la peur est bien présente. L'individu s'enfuit et depuis ce fameux soir, Cloé n'a de cesse de voir cette ombre partout... Alors que ses proches la croient folle, l'inspecteur Gomez, que plus rien ne raccroche à la vie, s'intéresse à son histoire...

    Je ne connaissais Karine Giebel que de nom. Je sais qu'elle a gagné le prix polar sncf et j'avais entendu beaucoup de bien de ses précédents romans. Je me suis donc lancée dans son nouveau thriller à l'aspect psychologique, genre que j'affectionne particulièrement (surtout depuis Robe de Marié de Pierre Lemaitre !).
    Bien qu'il s'agit d'un véritable pavé de 500 pages environ, je vous le dis tout de suite : ce livre est très dur à lâcher ! Le suspense est au rendez-vous et l'histoire est rondement bien menée.

    En ce qui concerne Cloé, on s'aperçoit que sous sa carapace de femme meneuse et de travailleuse acharnée, se trouve un être assez fragile qui cache un lourd secret. Pour l'inspecteur Gomez, c'est le personnage qui m'a le plus touché. Sa vie personnelle n'est vraiment pas au top et j'ai admiré sa capacité à se plonger dans le boulot coûte que coûte !
    A propos de cette mystérieuse ombre, je me suis parfois demandée, comme Cloé, si elle était réelle ou non et je me suis plusieurs fois interrogée sur la personne qui se cachait derrière !
    Vous l'aurez compris, les personnages sont bien détaillés et faits pour que l'on ne les oublie pas !

    Concernant le style de l'auteure, les phrases sont courtes pour donner du rythme à l'histoire. L'écriture est agréable à lire et le livre est très prenant !
    J'ai particulièrement apprécié la fin, pas forcément "d'happy end"... enfin cela dépend bien sur des points de vues !

    Bref, si vous aimez les thrillers halletants où la peur, la paranoïa, l'angoisse et la manipulation sont de la parties, alors n'hésitez plus et plongez vous dans "Juste une ombre" !

    Petites citations pour la route : "Réussir, toujours. Pour oublier qu'un jour on a échoué."