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  • "La famille trop d'filles : Une mère à la maison" de Susie Morgenstern et Clokta

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    La maman des sept enfants de la famille Arthur doit revenir d'urgence à la maison. En effet, alors qu'elle est en train de parler à la télévision (Ariane est journaliste), une bombe explose à proximité. Elle est touchée et doit se retablir au calme chez elle. Mais pas évident lorsqu'il y a sept enfants qui vivent avec elle. Il faut dire qu'Ariane n'est pas toujours à prendre avec des pincettes. Comment va se passer la cohabitation ?

    J'ai découvert la famille trop d'filles avec les personnages de Bella et Elisa et j'ai rapidement eu en main, le tome consacré au seul garçon de la famille : Gabriel.

    Cette fois, l'auteure Susie Morgenstern ne s'attarde pas sur un des enfants mais sur la mère de famille : Ariane. On ne l'a pas souvent aperçue étant donné qu'elle est toujours en mission au quatre coins de la planète. Au départ, les enfant sont ravis de pouvoir profiter un peu de leur maman, mais très vite, cette situation vire au cauchemar. Une grande famille comme celle ci fait du bruit, donc pas évident pour Ariane de se reposer comme il le faudrait. A l'inverse, Ariane est d'une humeur de chien et les enfants vont tout faire pour s'éclipser de la maison un maximum !

    Ce tome montre bien la manière de vivre en communauté, ces moments de joie et de galère ! Ce n'est pas toujours évident de s'y retrouver dans les personnages : il y a six filles au total chez les enfants, s'ajoute à cela Gabriel, les grands parents, les parents et Billy (d'ailleurs je ne me souviens plus du rôle de cet étudiant étranger ...). Il manque donc un petit rappel au début ou à la fin du roman, de chaque personnage avec ses particularités !

    Ce tome ci est un peu plus épais que les autres, mais il faut dire qu'il y a pas mal de choses à raconter. Il reste néanmoins accessible aux enfants à partir de 8 ans. Je sais d'ores et déjà que ma nièce qui vient d'avoir 9 ans va se régaler avec ce dernier tome.

    Je remercie les éditions Nathan !

  • "Le soleil à mes pieds" de Delphine Bertholon

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    D'un côté, La Petite, fragile et simplette, subit l'emprise de La Grande, tyrannique et machiavélique. Deux soeurs que tout oppose mais qui restent pourtant toujours ensemble. Ensemble face à une enfance traumatisante, à des choses enfouies, à un sombre passé.

    Après avoir eu un énorme coup de coeur pour "Grâce" de Delphine Bertholon, il me tardait de découvrir son dernier roman. Mais les choses font que j'ai dû attendre un an avant de découvrir "Le soleil à mes pieds".

    Totalement différent de "Grâce", je me suis plongée dans ce court roman qui dérange dès les premières lignes. Le lecteur fait la connaissance de ces deux soeurs si différentes l'une de l'autre que l'on pourrait douter de leur lien de sang. Par de petits paragraphes et par des phrases très courtes, l'auteure nous expose le lien étrange qui unit La Petite et La Grande. L'ambiance est donnée dès le départ : c'est lourd, malsain, sombre et noir.

    Delphine Bertholon donne la parole à La Petite. Elle nous laisse apercevoir ce qu'est sa vie, chapotée par sa soeur La Grande. Cette dernière la brise continuellement, lui rend visite tous les jours, la surveille à sa manière. La Petite n'ose pas, ne prends pas de risque, bref ne vit pas sa propre vie.
    Et à côté de tout ça, le passé rode sur le quotidien de ses deux soeurs : par les souvenirs, par les demandes d'interview, par les doutes et les questions. Je n'en dirais pas plus, car c'est là que réside toute l'histoire, le mal-être de ces deux jeunes femmes.

    Alors effectivement, c'est un roman étrange qui ne plaira pas à tout le monde, ou du moins à peu de personne. J'ai aimé le style d'écriture, la manière dont l'auteure nous fait rentrer dans cette ambiance morbide. Ce livre a l'avantage également de se lire très rapidement (184 pages) mais nous laisse néanmoins une sensation étrange lorsque l'on termine la dernière page : une sensation de mal-être mais également d'optimisme.

    Bref, un roman insolite et dérangeant !

    Petites citations pour la route : "Peut-être les humains ont-ils une réserve de bonheur, une sorte de batterie ? On en utilise un petit bout de temps en temps et à force, ça s'épuise."

    "on a beau faire semblant, le passé veille toujours, dans une boîte ou une autre."

  • "Tu n'es pas (si) petit !" d'Anna Kang et Christopher Weyant

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    Deux créatures se rencontrent. Le premier dit au second qu'il est petit, le second dit alors au premier qu'il est grand. Une dispute éclate et les deux créatures veulent absolument avoir raison. Quand tout à coup, débarque deux autres créatures (encore plus grand que le premier et encore plus petit que le second) ! Ils comprennent alors rapidement que tout dépend du point de vue où l'on se place !

    Tout d'abord, la couverture est à croquer ! Impossible de resister une seconde, on ne peut qu'ouvrir ce livre et découvrir cette chouette histoire.

    Cet album traite de la différence mais avec tellement d'humour que cet album se classe directement dans mes albums coup de coeur !
    Ici, les deux auteurs exposent la différence selon la taille des personnages. Effectivement à droite nous avons une créature petite (impossible de savoir s'il s'agit d'ours ou d'un autre animal) et à gauche un plus grand. Ils s'affrontent en se traitant de "petit" et de "grand". Ils en viennent à appeler à la rescousse leurs copains similaires mais rien n'y fait chacun campe sur ses décisions. C'est alors, qu'apparait deux autres créatures (dont je ne dirais rien pour garder un minimum de suspense), ce qui les fera voir les choses différemment et enterrer la hache de guerre. Mais c'est sans compter sur une des dernières créatures récemment arrivés dans l'histoire, qui va lancer une nouvelle polémique ! ;)

    J'ai adoré les illustrations simples mais qui m'ont plu dès le premier coup d'oeil ! Le texte est simple mais c'est complètement adapté aux enfants à partir de 3 ans.
    Cet album plaira à coup sur aux enfants et est idéal pour aborder le thème de la différence, mais j'en suis sûre plaira énormément aux adultes qui vont totalement craquer pour le trait d'humour présent jusqu'à la dernière page !

    Bref, un joli coup de coeur pour cet album à découvrir d'urgence !!!

    Je remercie les éditions Gautier-Languereau !

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  • "Ne jamais tomber amoureuse" de Melissa Marr

     

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    Aislinn a le don de la vue, c'est à dire qu'elle aperçoit les fés et les fées même lorsqu'ils se rendent invisible des humains. Sa grand-mère lui a toujours dit de se méfier des fés et fait donc semblant de ne pas les voir comme n'importe quel autre être humain. Mais cela devient difficile quand un fé s'intéresse particulièrement à elle. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du roi de l'été des fés. Aislinn est-elle en danger ? Ou va-t-elle succomber au charme de Keenan ?

    J'avais ce livre dans ma PAL depuis des années maintenant, j'ai donc profité de mes quelques jours de vacances pour enfin le lire ! A l'époque, j'avais été attiré par la couverture et j'étais également dans la période post-twilight. Puis peu à peu, j'ai entendu des avis plutôt mitigés, du coup je l'avais un peu mis de côté.

    Le lecteur rentre directement dans l'histoire puisque nous savons dès le début qu'Aislinn n'est pas comme les autres et qu'elle voit des êtres étranges. Elle vit un enfer chaque jour car ils sont de plus en plus nombreux, elle doit faire attention à ne pas montrer qu'elle les voit, et par dessus tout, un des plus puissants fés s'interessent à elle. Ayant été averti des méfaits des fés, Aislinn est constamment sur ses gardes. Elle se réfugie très souvent chez son plus proche ami Seth. Celui ci est au courant du don d'Aislinn et essaye de la protéger au maximum.
    D'un autre côté, nous assistons également à l'histoire de Keenan, le roi de l'été des fés. Il est souvent accompagné de Donia, sa dernière prétendante qui n'a pas réussi à passer l'épreuve et est donc condamné à vivre dans le froid et la glace. Keenan s'intéresse à Aislinn car il pense qu'elle pourrait devenir sa reine. Il va alors tout faire pour la convaincre qu'elle est l'élue.

    Cette histoire ressemble assez à Twilight et la comparaison a été maintes et maintes fois faites. Le triangle amoureux est également très présent, du début à la fin. Globalement, j'ai été assez prise dans l'histoire. Il s'agit néanmoins d'un premier tome et il faudrait vraiment que je tombe sur la suite pour avoir envie de la lire.

    Bref, un moment de lecture agréable mais pas transcendant !

  • "Imagine le reste" d'Hervé Commère

     

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    Fred et Karl sont amis depuis toujours et trainent dans les mêmes combines pourries. Un jour, ils dérobent un sac en cuir avec à l'intérieur deux millions d'euros. De quoi se payer une nouvelle vie en quittant Calais pour le Sud et surtout retrouver Carole, la fille qu'ils ont toujours aimée. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévues, et bientôt le sac va se retrouver en possession de Nino, un jeune chanteur de bar qui tente de percer. Il deviendra célèbre en devenant le meneur d'un groupe de rock. Mais très vite sa route va croiser celle de Serge, à qui appartient le fameux sac en cuir, qui ne pense qu'à une chose le récupérer au plus vite !

    J'avais pas mal de fois croiser ce roman sur la toile et sa couverture m'a également tapé dans l'oeil. Difficile de classer ce livre en polar ou en roman. Je me suis simplement laissée porter par l'histoire.

    L'auteur nous livre le portrait de quatre personnages : Karl, Fred, Nino et Serge. Quatre personnages qui vont se croiser au fur et à mesure de l'histoire. Nous avons tout d'abord Karl et Fred. On apprend à connaitre leur quotidien fait de galères, de combines, parfois un peu d'amour. Puis rentre en jeu ce fameux sac en cuir avec tous ces billets à l'intérieur. Karl et Fred rêvent alors d'une vie meilleure. Néanmoins, la vie va en décider autrement. Rentre alors en scène : Nino. Encore une fois, le lecteur apprend d'abord à connaitre ce personnage qui passe de chanteur de bar minable à une célèbre rock star ! A contrario de Fred et Karl, Nino considère ce sac comme un piège, comme un mauvais présage. A-t-il raison ? L'auteur fait alors place au dernier personnage phare du roman : Serge. Alors que le lecteur en a entendu parler depuis le début du roman, cette dernière partie nous permet de faire connaissance plus amplement avec lui, de connaitre son histoire et par là même l'histoire du sac en cuir.

    Vous l'aurez compris, le sac en cuir est l'élément déterminant de l'histoire, le fil rouge qui relit chaques personnages entre eux.
    Le style est assez différent de ce que l'on peut croiser habituellement mais c'est ce qui fait l'originalité de ce roman. Je dois dire que c'est assez bien trouvé de la part de l'auteur de nous faire mijoter à chaque nouvelle partie. Cela entretient le suspense et nous donne envie de continuer à tourner les pages pour connaitre le fin mot de l'histoire. Du coup, à nous présenter les choses ainsi, le lecteur se forge plusieurs théories sur le pourquoi du comment. Inutile d'en dire plus, il suffit pour cela d'ouvrir ce roman et de s'y plonger intégralement !

    Petites citations pour la route : "On ne restera pas longtemps, on sera vieux sans avoir rien vu venir, on le sait tous dans un coin sous nos crânes mais on s'en parle peu, et peut-être est-il temps de ne plus en perdre trop, de ne plus s'éviter, enfin de vivre ensemble."

    "Il le fallait, c'était comme ça, on ne pouvait pas passer sa vie sans y goûter du mieux possible, c'est Mayerling qui l'avait dit. Accomplir son devoir, celui d'être plus heureux que nos parents, au moins essayer. L'heure approchait. On verrait bien ce que nous réservait la suite, pour le savoir, il fallait au moins la vivre. Imaginer le reste était une chose merveilleuse. Faire tout ce que l'on peut pour voir en face son destin s'accomplir était une chose plus belle encore."

    "Il songeait aux illusions, celles dont on se berce, que l'on choisit de croire et suivre, celles que l'on se refuse, aussi, parfois, sans que l'on puisse jamais s'en vouloir, le tout étant de continuer, de vivre encore et d'essayer, de regarder, de s'écouter, de parfois se laisser aller."