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  • "Les guerres intérieures" de Valérie Tong Cuong

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    Pax Monnier voit enfin sa carrière d'acteur décoller quand il a accès à un entretien pour un film avec Matthew McConaughey. Avant le casting, il repasse chez lui pour se préparer et c'est là qu'il entend une violente dispute dans l'appartement du dessus. Pax n'ose intervenir de peur d'être en retard. Alors quand le lendemain, il apprend que son voisin a été violement agressé, il culpabilise. Aurait-il dû intervenir ? Quelques mois plus tard, il tombe amoureux d'Emi. Cette dernière est la mère d'Alexis, l'ancien voisin de Pax, celui qui a été agressé. Pax s'interroge : que faire ? Tout avouer ? Ou se taire ?

    Valérie Tong Cuong est l'une de mes auteures préférées car je trouve ses romans très humanistes. Il me tardait donc de découvrir son dernier roman.

    Encore une fois, Valérie Tong Cuong nous livre un roman où les émotions humaines sont au cœur du récit. Elle explore tout un tas d'émotions différentes telles que la culpabilité, la honte, la colère, la peur… tout cela grâce à trois personnages principaux : Pax, Alexis et Emi.

    Au début du roman, nous faisons la connaissance de Pax Monnier qui tente de faire revivre sa carrière d'acteur. En se préparant pour un rôle, il est le témoin auditif de l'agression d'Alexis qu'il ne connait pas. Mais étant en retard, il prend la décision d'occulter ce fait et de ne pas en tenir compte. Même lorsque la police viendra l'interroger le lendemain, il fera le choix de se taire. Pourquoi ? Qu'est ce qui détermine un individu à vouloir se taire ? La culpabilité commence à s'insinuer en Pax. Mais le pire viendra alors lorsqu'il tombera amoureux d'Emi, la mère d'Alexis, quelques mois plus tard. Faut-il lui révéler ce qu'il a entendu et vu ce jour là ? Faut-il lui dire qu'il n'a rien fait pour intervenir ? Faut-il tout avouer au risque de tout perdre ?

    De son côté, Emi a elle aussi une part de culpabilité dans ce qui s'est passé ce fameux jour du 23 septembre 2017. Mais je ne vous en dirais pas plus pour ne pas trop vous spoiler l'histoire. Et enfin, Alexis a également la parole dans cette histoire. Pour lui, c'est un questionnement sans fin : pourquoi lui ?

    Je dois dire que j'ai eu du mal à me repérer dans la première partie de l'histoire. Mais à partir de la seconde moitié du roman, mon attention fut captée et je n'avais qu'une envie : savoir comment tout cela allait finir. Comme les personnages, on s'interroge à plusieurs reprises sur leurs choix et leurs actes. J'ai aimé l'originalité de cette histoire et bien évidemment le côté humaniste comme dans chacun des romans de cette auteure. Malgré tout, j'ai un petit bémol sur le côté un peu trop introspectif à mon goût.

    Bref, ce ne sera pas un coup de cœur mais j'en garderais un bon souvenir quand même !

    Petite citation pour la route : "Tout bien pesé, il n'était pas pire qu'un autre. Tout était question d'occasion, cette occasion qui libérait le monstre sommeillant en chacun de nous. La lâcheté était peut-être le caractère le mieux partagé dans ce monde : chacun l'expérimentait tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, et s'empressait aussitôt de le dissimuler."

    Bonne nouvelle ! Ce roman sortira en poche aux éditions Le livre de Poche le 19 août 2020 !

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  • "Les gratitudes" de Delphine de Vigan

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    Michka est une "vieille dame" comme elle aime le dire. La vieillesse a pointé le bout de son nez et tout ce qui va avec ... Elle ne peut plus rester seule et doit être placée. Autour d'elle évolue Marie, une jeune femme qui la soutient au quotidien, et Jérôme, l'orthophoniste qui la suit.

    Je n'ai jamais été déçu par Delphine de Vigan et ce roman ne fait pas exception à la règle. C'est une petite merveille !

    Tout d'abord, le style de l'auteure me plait toujours autant. Rien que la lecture de la première page, c'était déjà un coup de cœur ! En effet, la première page du roman nous interroge sur le concept de la gratitude, de la reconnaissance et du simple fait de dire "merci". Cela peut paraitre dérisoire, mais cela fait toujours du bien d'avoir un petit rappel sur l'importance de savoir remercier les gens autour de nous.

    Vient ensuite l'histoire de Michka, Marie et Jérôme. Même si le roman se concentre énormément sur le personnage de Michka, les deux autres protagonistes n'en restent pas moins aussi importants.
    J'ai adoré le personnage de Michka. Cette "petite vieille" au caractère bien trempé, qui cache sa bouteille de whisky dans l'armoire, qui tremble devant la directrice de l'Ephad dans ses rêves, mais qui se rend compte que de plus en plus de mots lui échappent... Et c'est aussi de cela que parle le dernier roman de Delphine de Vigan : de la vieillesse et du déclin. C'est terrible de vieillir et de s'en rendre compte !

    Heureusement Michka est bien entourée : tout d'abord par Marie dont on apprend le véritable lien qui les unit toutes les deux; puis Jérôme, l'orthophoniste qui s'attache petit à petit au sacré personnage de Michka.

    C'est un roman très court, qui se lit rapidement, mais qui se déguste autant pour la beauté des mots employés, que pour les thèmes qu'il traite.

    Bref, une petite merveille à découvrir !

    Petite citation pour la route : "Les vieux c'est comme les enfants, on ne peut rien leur cacher".

  • "Mon père" de Grégoire Delacourt

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    Edouard Roussel est un père furieux qui réclame vengeance auprès du curé qui a abusé de son fils lors de vacances en colonie. Pour cela, il arrive à trouver l'église du prêtre en question et commence à abattre sa colère, contre le mobilier tout d'abord, pour finir sur le curé. Mais avant tout, ce père de famille veut avoir des réponses à ses questions et la première étant : pourquoi ?

    J'aime beaucoup l'auteur Grégoire Delacourt, tout d'abord pour sa plume, mais aussi pour les thèmes qu'il aborde, souvent assez noir, il faut le souligner.

    Ici, l'auteur s'attaque à un sujet grave et d'actualité : la pédophilie au sein de l'Eglise Catholique. Certes, c'est un sujet qui ne plaira pas à tous le monde (je pense notamment aux fervents défenseurs de la religion catholique) mais également aux lecteurs dont le sujet pourrait heurter la sensibilité. Il est malheureusement bien présent dans notre société et l'auteur parvient à très bien en parler malgré le côté tabous de ce sujet.

    Il y a des passages choquants, voire dérangeants, qui interpellent au plus au point. C'est un roman qui nous fait réfléchir, qui se veut percutant et cela fonctionne très bien. Impossible d'oublier un livre pareil.

    J'ai beaucoup aimé que l'auteur nous emmène au coeur des pensées et des sentiments de ce père torturé, mais également dans les souvenirs de son fils avant la tragédie. J'ai aussi apprécié l'analogie du sacrifice d'Abraham vis à vis de son fils Isaac, tiré de la bible. Le lecteur se demande jusqu'où est prêt à aller le père dans sa vendetta et jusqu'où est prêt à aller le prêtre pour s'en sortir.

    Le final m'a surprise et m'a beaucoup interrogé. J'ai d'ailleurs hâte de pouvoir en discuter avec d'autres lecteurs !

    Comme d'habitude, les chapitres sont courts et la plume percutante avec Grégoire Delacourt. On est plongé dans l'histoire (et dans l'horreur du sujet) du début à la fin !

    Bref, un livre inoubliable !

    Petites citations pour la route : "Je m'étais donc tu et j'avais essayé de comprendre pourquoi le silence raconte toujours une immense souffrance, et pourquoi il est tellement difficile de le briser."

    "Le chagrin fait grandir plus vite pour avoir plus vite de longues jambes et plus vite le fuir."

  • Mes tentations livresques (Mars-Avril 2019)

    Nouvelle rubrique ! :)

    Aujourd'hui, j'ai eu envie de vous parler des livres qui me tentent et qui sortiront prochainement ou qui viennent de paraitre !

     

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    "Ma chérie" de Laurence Peyrin aux éditions Calmann Levy (Mars 2019)

    Née dans un village perdu du sud des États-Unis, Gloria était si jolie qu’elle est devenue Miss Floride 1952, et la maîtresse officielle du plus célèbre agent immobilier de Coral Gables, le quartier chic de Miami. Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie. Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient avec elle hier encore. Munie d’une valise et de quelques dollars, elle se résout à rentrer chez ses parents. Dans le car qui l’emmène, il ne reste qu’une place, à côté d’elle. Un homme lui demande la permission de s’y asseoir. Gloria accepte. Un homme noir à côté d’une femme blanche, dans la Floride conservatrice de 1963…Sans le savoir, Gloria vient de prendre sa première vraie décision et fait ainsi un pas crucial sur le chemin chaotique qui donnera un jour un sens à sa nouvelle vie…

     

    "La vie qui m'attendait" de Julien Sandrel aux éditions Calmann Levy (Mars 2019)la vie qui m'attendait.jpeg

    « Ma petite Romane, on se connaît depuis longtemps, il faut que je vous dise : je vous ai vue sortir en larmes du bureau de ce pneumologue à Marseille. Pourquoi vous cachiez-vous sous une peruque rousse ? » Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui  vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille.Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain. Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.

     

     

    l'américaine.jpg"L'Américaine" de Catherine Bardon aux éditions Les Escales (Mars 2019)

    Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York, l’université, un stage au Times. Une nouvelle vie… Elle n’en doute pas, bientôt elle sera journaliste comme l’était son père, Wilhelm. Ruth devient très vite une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l’amitié et des amours. Des bouleversements du temps aussi : l’assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre culture, l’opposition de la jeunesse à la guerre du Viêt Nam… Mais Ruth, qui a laissé derrière elle les siens dans un pays gangrené par la dictature où la guerre civile fait rage, s’interroge et se cherche. Qui est- elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d’adoption ? Où va-t-elle construire sa vie, elle dont les parents ont dû tout fuir et réinventer leur existence ? Trouvera-t-elle la réponse en Israël où vit Svenja, sa marraine ? Entrelaçant petite et grande histoire, explorant la question de l’exil et de la quête des racines, Catherine Bardon nous livre une radiographie des États-Unis des années 1960, en poursuivant la formidable fresque romanesque inaugurée avec Les Déracinés.

     

    "Le bruissement des feuilles" de Karen Viggers aux éditions Les Escales (Avril 2019)le bruissement des feuilles.jpg

     

    Miki, dix-sept ans, vit coupée du monde depuis l’incendie qui a coûté la vie à ses parents. Sous le joug de son frère Kurt, un chrétien fondamentaliste, elle travaille comme serveuse dans leur restaurant et le soir, se rêve en héroïne de romans. Lors d’une escapade secrète en forêt, elle fait la rencontre de Leon, un garde forestier tout juste installé en Tasmanie. Les deux jeunes gens se donnent alors une mission extraordinaire : sauver les diables de Tasmanie de l’extinction. Au cœur de paysages somptueux, le combat inoubliable d’une jeune fille pour protéger la nature et se sauver elle-même. Karen Viggers revient avec un grand roman, véritable hommage aux beautés naturelles de l’Australie, et nous livre une formidable histoire d’amitié et de solidarité.

     

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    "Le jour de ma mort" de Jacques Expert aux éditions Sonatine (Avril 2019)

    Charlotte est une jolie jeune femme sans histoire. Elle a un travail qui lui plaît, un petit ami avec qui elle s’apprête à se marier, un chat. Elle se dit heureuse. Cependant, cette nuit d’un dimanche d’octobre, elle se réveille en sueur, tremblante de peur, à l’affut du moindre bruit. Elle est seule chez elle, il est minuit passé. On est le 28 octobre. Le jour de sa mort. Trois ans plus tôt à Marrakech, Charlotte et trois copines sont allées consulter un voyant. Toutes les prédictions faites à ses amies se sont avérées exactes. Qu'en sera-t-il de Charlotte à qui il avait annoncé une mort violente le 28 octobre. Commence alors un suspense de tous les instants. La jeune femme est-elle victime d'une paranoïa alimentée par l'effrayant souvenir ou est-elle réellement en danger alors que rôde dans la ville un tueur psychopathe ? Une fois de plus Jacques Expert joue avec les nerfs du lecteur dans ce récit implacable, aux retournements aussi nombreux qu’imprévisibles. 

     

    "La vie sans toi" de Xavier de Moulins aux éditions JC Lattès (Mars 2019)la vie sans toi.jpeg

     

    « Malgré la violence que nous avons dû endurer, nous sommes toujours ensemble, Eva et moi. Dans nos errances respectives, nous avons la rage silencieuse. Un jour, tout finira par exploser. » Mariés, Paul et Eva ont vécu il y a huit ans un drame qu’ils s’efforcent d’oublier. Un jour, un homme mystérieux débarque dans leur vie... Chaque famille a ses secrets, chaque couple ses mensonges. Mais nul n’échappe aux fantômes du passé. Avec La Vie sans toi, Xavier de Moulins signe un thriller psychologique addictif, où la réalité se révèle bien plus trompeuse que les apparences.

     

     

    les gratitudes.jpeg"Les gratitudes" de Delphine de Vigan aux éditions JC Lattès (Mars 2019)

    «  Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.  Et la peur de mourir. Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas.  » Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent  : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé  de la suivre.

     

    "Quand nos souvenirs viendront danser" de Virginie Grimaldi aux éditions Fayard (Mai 2019)quand nos souvenirs viendront danser.jpeg

    « Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons,
    nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. » À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

     

    elena et les joueuses.jpeg"Elena et les joueuses" de Lolita Pille aux éditions Stock (Mars 2019)

    Il fait si chaud à Paris l’après-midi du 29 août 2014. Eléna Filleul, ancienne joueuse de tennis, va chercher son fiancé Ismaël Chèvreloup à la gare de Lyon. Plus tôt, Eléna a vu ses amies de lycée. Elles se sont remémoré leur adolescence, le rôle joué par la famille Chèvreloup, et tout particulièrement celui de Catherine, figure emblématique pour ce groupe. Au cours de cette journée qui aurait pu ressembler à toutes les autres, Eléna se confronte aux fantômes et aux dieux de sa jeunesse. Ce roman ambitieux allie modernité et classicisme pour nous conter une histoire intemporelle dans le Paris du xxie siècle.

     

    "Surface" d'Olivier Norek aux éditions Michel Lafon (avril 2019)surface.png

     

    ICI, PERSONNE NE VEUT PLUS DE CETTE CAPITAINE DE POLICE.
    LÀ-BAS, PERSONNE NE VEUT DE SON ENQUÊTE.

     

     

     

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    "Une évidence" d'Agnès Martin Lugand aux éditions Michel Lafon (Mars 2019)

    Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?

     

     

     

     

    Voili voilou ! C'est déjà pas mal ! :)
    Et pour vous, quels sont vos tentations livresques ?

  • "La femme qui ne vieillissait pas" de Grégoire Delacourt

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    Betty nous raconte son enfance avec un père à l'humeur changeante et une mère partie trop tôt. Elle nous conte son adolescence et sa vie de femme. Mais à trente ans, à l'occasion d'une série de photos, elle remarque qu'elle ne vieillit plus. Du moins de l'extérieur. Un malheur ou une malédiction ?

    J'ai toujours apprécié la jolie plume de l'écrivain Grégoire Delacourt. J'ai même eu la chance de le rencontrer dans le cadre de mon boulot !

    Ici, l'auteur se met encore une fois dans la peau d'une femme (souvenez-vous de Jocelyne dans "La liste de mes envies"), Martine qui se fera appeler Betty la plus grande partie de sa vie. Et il y arrive à merveille !

    L'auteur nous plonge dans un roman où il fait le parallèle entre la beauté et le temps qui passe. Le livre est divisé en trois parties qui correspond à trois périodes de la vie de Betty.

    Je me suis rapidement senti proche de Betty et j'ai beaucoup aimé apprendre à la connaître petit à petit, à travers quelques anecdotes et autres grands moments de sa vie. Les personnages secondaires sont tout autant attachants que le personnage principal.

    J'ai également adoré les diverses références à ma région : le Nord-Pas-de-Calais (pardon, on doit dire Hauts de France maintenant ...) avec les plages du littoral, le super salon de thé l'Impertinente à Lille, les cafés de la Grand Place, ...

    Concernant le style de l'auteur, on ne peut que tomber amoureuse de ses mots et de sa plume tout en poésie. N'oubliez pas d'avoir un petit carnet et un stylo sous la main pour pouvoir noter plusieurs citations ! Conseil d'ami ! ;)

    Une fois plongée dans ce livre, il m'a été difficile de le lâcher. Il est assez court donc j'ai mis à peine deux jours pour le lire, mais cela aurait pu être facilement en une fois si j'avais eu un peu de temps devant moi !

    Bref, un roman tout en poésie sur la beauté et le temps à travers le personnage de Betty ! A découvrir !

    Petites citations pour la route : "Les rêveurs ne changent pas le monde, ils le rêvent et voilà."

    "Il n'est pas de chagrin d'homme qui ne puisse devenir une source d'amour."

    "Je désirais une histoire simple, une de celles qui ne font pas les livres mais la vie."

    "Aimer, c'est tout aimer de l'autre. Je t'ai aimé à chaque instant, même dans tes absences, dans tes silences, tes excès."

    "Parce qu'il faut bien que ce qu'on a aimé un jour s'altère, que l'image qu'on en a eue s'amenuise, petit à petit, s'efface, pour nous rappeler son éphémérité et la chance que nous avons eue de l'attraper, comme un papillon au creux de la main; il faut que les choses meurent pour que nous ayons la certitude de les avoir un jour possédées.