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marianne

  • "La malédiction de la zone de confort" de Marianne Lévy

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    Elle, c'est Rose ! Elle a enfin décroché le rôle de sa vie dans une nouvelle série télé. Les seuls petits bémols sont : le fait d'avoir un présumé petit ami issu du Moyen Age et le fait de ne pas récupérer un livre médiéval qu'elle cherche depuis longtemps.
    Lui, c'est Ben ! Écrivain atteint du syndrome de la page blanche, il est au fond du trou. Ses seuls petits plaisirs sont les mails d'une certaine nana qui lui réclame à tout prix de rendre un livre médiéval.
    Rien ne les prédestinaient à se rencontrer... et pourtant !

    J'ai eu la chance de découvrir ce roman grâce au dernier masse critique de Babelio. J'ai choisi ce titre un peu par hasard, je l'avoue. J'avais juste envie d'une romance sympa. Et je dois dire que ce roman a tenu parole !

    J'ai pris plaisir à faire la connaissance de ces deux personnages principaux que sont Rose et Ben, mais également des personnages secondaires, qui apportent une touche de piment à l'histoire. Rose et Ben sont charmants et un peu excentriques (enfin surtout Rose qui voit et parle avec Guillaume, son soit disant petit ami chevalier du Moyen Age ... !). Forcément la romance entre eux, on l'a devine dès le début, mais j'ai surtout aimé les complications qui arrivent sur leur chemin.

    C'est une romance bien ancrée dans le présent avec de nombreuses références du monde d'aujourd'hui. Le style est très agréable à lire et facile d'accès. J'ai également apprécié les titres à rallonge des chapitres, c'est original et assez drôle.

    Le seul petit bémol pour moi c'est la couverture que je trouve un peu kitch. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi, mais elle me fait penser à un livre de développement personnel... alors qu'on n'est pas du tout dans ce genre là !

    Bref, une romance contemporaine sympa à découvrir !

    Je remercie Babelio et les éditions Pygmalion !

    Petite citation pour la route : "La vie des autres est comme celle au cinéma. Toujours mieux."

  • "Mademoiselle Hippo veut faire des bêtises" de Christian Jolibois et Marianne Barcilon

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    Belles-Quenottes est une petite hippo ayant la particularité d'être sage en toute circonstance. Les autres hippopotames l'admirent pour son calme. Oui mais voilà que mademoiselle hippo en a assez d'être sage : elle meurt d'envie de faire une bêtise, n'importe laquelle, pourvu qu'elle en fasse une... Va-t-elle réussir à en faire une ? Ou va t-elle rester définitivement sage ?

    Cet album m'a tout de suite attiré pour le personnage si joli de la petite hippopotame, mais également pour le titre qui promet pas mal de rebondissements.

    Je ne vous dirais pas si mademoiselle hippo ira jusqu'à faire une bêtise et si oui, ce qu'elle fera, car je vous laisse découvrir tout cela par vous-même. En tout cas, je peux vous donner un indice : son prénom a un rapport avec ce qui va se produire (ou non^^). C'est un chouette jeu de mot que l'auteur nous offre, pas sûre par contre, que les enfants le comprennent sans une explication d'un adulte.

    L'auteur utilise le procédé de répétition pour exprimer l'enthousiasme et l'envie de la jeune hippo à vouloir faire une bêtise. Même si l'histoire de base est originale, je dois dire que j'ai été un peu déçue par la chute...
    Malgré tout, les jolies illustrations réalisées à l'aquarelle par Marianne Barcilon sont très agréables à regarder. J'adore le personnage pas si sage de Mademoiselle Hippo !

    Bref, un chouette album à découvrir !

    Je remercie les éditions Kaléidoscope !

  • "Le renard Tokela" de Pog et Marianne Alexandre

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     Dans la petite tribu des Oceti Sakowin Oyate, les traditions sont sacrées. L'une d'entre elles consiste à tuer un animal et de se revêtir de sa peau. La jeune Winona déteste la chasse mais pour ne pas décevoir ses parents, elle part en forêt pour accomplir sa mission. Là-bas, elle déniche le renard Tokela. Mais au moment décisif, Winona ne parvient pas à le tuer. Le renard la remercie et trouve un plan pour ne pas laisser tomber Winona. Vont-ils réussir à tromper le reste de la tribu ?

    Les éditions Des Ronds dans l'O Jeunesse m'ont permis de découvrir ce très bel album et je les remercie chaudement !

    Cet album traite admirablement bien du poids des traditions. En effet, certaines traditions sont sacrées et se transmettent de génération en génération. Encore faut-il être en accord avec ces traditions. C'est ce qui va arriver à la jeune Winona. Grâce au refus de prolonger cette tradition, Winona va être à l'origine d'une petite révolution au sein de sa tribu. Cela met en avant l'importance du libre arbitre des plus jeunes.

    Outre l'histoire et la jolie morale qui en découle, je dois avouer que je suis tombée amoureuse des magnifiques illustrations de Marianne Alexandre. Les dessins sont de superbes aquarelles portées par de jolies couleurs. Les dessins crayonnés présents au début et à la fin du livre sont également d'une beauté imparable.

    Bref, impossible de ne pas succomber à ce très bel album !

    Je remercie les éditions Des Ronds dans l'O Jeunesse !

  • "La sixième Dinah et moi" de Marianne Rubinstein

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    Louise entre en 5e et doit rendre un devoir ayant pour sujet : "Racontez ce qui vous est arrivé de plus important durant votre année de 6e". Louise nous raconte alors ses déboires d'amitié avec Léa et sa rencontre avec Dinah.
    Avant de rentrer en 6e, Léa s'est peu à peu éloigner de Louise au profit de Sonia, la fille la plus populaire de l'école. Le jour de la rentrée, Léa a peur de se retrouver toute seule. Mais elle fera la connaissance de Dinah. Ayant pour passion commune le manga, elles deviennent de vraies amies. Mais plusieurs élements se mettront sur leur chemin : les parents de Louise, les garçons, ou encore la jalousie...

    J'avais déjà lu un livre de Marianne Rubinstein "Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" mais il s'agissait d'un roman adulte. Je suis ravie de la découvrir dans un autre style, à savoir la jeunesse.
    Ce livre fait partie de la collection "Mes années collège" où un écrivain s'exprime à la première personne et se fond dans le personnage d'un collègien. On y retouve les livres suivants : "Mon américain" ou encore "Le big big boss".

    Voici un très beau roman sur l'amitié et toute ses complications. J'ai moi même eu très peur les jours de rentrée des classes de ne pas me retrouver avec mes copines et copains. Alors je me suis tout de suite prise d'affection pour Louise. Sa copine Léa l'a clairement délaissé durant l'été et elle se retrouve quand même dans sa classe. C'est dur de se sentir rejeté, alors quand Dinah lui adresse la parole, Louise en profite pour faire connaissance avec elle. L'amitié se crée au fur et à mesure, mais certains éléments extérieurs vont mettre en péril cette relation amicale.

    J'ai vraiment adhéré à cette histoire du début à la fin. On compatit avec Louise, on la voit grandir et évolué dans le bon sens. Je pense que c'est un très bon livre à conseiller aux ados qui se sentent mal dans leurs peaux, qui ont du mal à se faire des amis ou à les garder.
    Les chapitres sont très courts et le livre ne fait que 95 pages, autant vous dire qu'il a vite été englouti.

    Bref, un petit roman bien sympa à découvrir !

    Je remercie les éditions Nathan.

  • "Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" de Marianne Rubinstein

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    Yaël, la quarantaine, est quittée par son mari Yann. Simon, leur fils se voient balader entre ses deux parents. Yaël écrit son journal, sa souffrance, ses gestes, ses sentiments en quelques mots, en quelques phrases.

    Un petit résumé car même s'il y a une histoire, ce livre met en avant le personnage de Yaël et de sa situation du moment. Elle passe un cap lorsqu'à 40 ans, son mari la quitte pour une autre. Elle parle d'elle-même, ses peurs, son malheur, ses états-d'âme, ... mais pas que ! Un journal c'est toujours un peu égocentrique, on parle beaucoup de soi. Ici, on apprend que sa soeur passe une période difficile aussi et un rapprochement se crée entre Yaël et sa voisine Cécile et sa fille Olga. Un monde féminin en l'occurence... mais Yaël se décide à avancer et quelques hommes vont apparaître dans sa vie...

    Ce roman mise beaucoup sur les émotions. On suit Yaël dans sa tourmente. Elle passe de la tristesse à la colère en passant par la résignation... et j'en passe !
    Plus on avance dans la lecture, on découvre que le personnage de Yaël s'interroge sur la notion d'âge, et plus précisément sur cette période oscure qu'est le passage à la quarantaine. Elle questionnera d'ailleurs plusieurs femmes à ce sujet et nous en fera part à différents endroits du livre.

    Ce qui m'a un peu gêné dans ce livre c'est les références et les citations nombreuses d'artistes qui ponctuent l'oeuvre un peu trop souvent à mon goût. De plus, je ne connaissais quasiment personne dans les noms qu'elle citait et cela ne m'a pas forcément donné envie d'aller voir plus loin.

    La fin est subtile et m'a paru logique, crédible.

    Bon par contre, niveau style, il faut aimer les phrases courtes et hâchées ! Un peu c'est bien mais beaucoup c'est trop !

    Petites citations pour la route : "La vie retrouve des contours et des contrastes. Elle n'est plus une masse informe de jours amalgamés, mais une succession de moments tissés ensemble dans l'étoffe du temps qui passe. Alors vivre et vite !"

    "On dirait que tu découvres l'amour quand il s'en va? Alors arrête de jouer la veuve corse, le drame en Méditérranée. Au lieu de ne pas supporter d'être quittée, demande toi plutôt si tu l'aimais encore."