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Roman Adulte - Page 66

  • "L'âme du mal" de Maxime Chattam

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    Juliette fut enlevée par le terrible sérial killer que tout le monde appelle Le Bourreau de Portland. Alors qu'elle allait finir comme les autre victimes : étouffée, brulée à l'acide et être découpée, l'inspecteur Joshua Brolin mit fin à son calvaire en tuant d'une balle la tête de son ravisseur.
    Un an plus tard, Juliette et Joshua reprennent contact et pas forcément dans de bonnes circonstances, puisque de nouvelles victimes apparaissent et présentent les mêmes caractéristiques des victimes du Bourreau de Portland. Imitateur ou revenant ?

    Maxime Chattam a sorti pas mal de titres et le succès est toujours au rendez-vous. Poutant, je ne le connais que dans l'univers de la SF puisque j'ai dévoré sa saga "Autre-monde". Il était grandement temps que je le découvre en polar. Et quoi de mieux que de commencer par le premier tome de la trilogie qui lui a donné sa notoriété ?! ;)
    Je dois également remercier Karine qui m'a aidé à le sortir de ma PAL grâce au challenge Livra'deux pour Pal'Addict !

    Je dois dire que ce roman commence fort : nous faisons la connaissance rapide de Juliette avant qu'elle ne se fasse enlever par le Bourreau de Portland. On vit avec elle son calvaire et assiste aux premieres tortures réalisées sur la jeune femme. Puis nous rencontrons l'inspecteur Joshua et très vite, nous assistons à l'assassinat du meurtrier en pleine action. Autant vous dire que le rythme est soutenu et que l'auteur ne nous épargne aucun détails.
    Pour la suite, il faut mieux être bien accroché car malgré la mort du Bourreau de Portland, le lecteur se rend bien compte que petit à petit de nouvelles victimes apparaissent. La précision est telle que nous avons très vite affaire à un sérial killer. Fantôme ou imitateur ? Joshua va devoir reprendre l'enquête et revenir dans le passé du bourreau pour résoudre cette affaire. L'auteur laisse également une belle place à Juliette, la dernière victime vivante, qui fera tout son possible pour aider l'inspecteur.

    J'ai aimé que l'auteur nous donne des personnages non stéréotypés : Joshua n'est pas le vieux flic qui a des problèmes de couples et qui noient sa son côté sombre dans l'alcool et le tabac. Au contraire, Joshua préfère le thé et a arrêté de fumer depuis quelques mois. Pour se changer les idées et éviter de penser constamment au boulot, il joue plusieurs heures à la console. Même s'il sait que c'est peu professionnel, il reste proche de Juliette et n'hésite pas à passer plusieurs heures en sa compagnie. Bref, on s'attache très vite à ce personnage, cela relance l'intérêt pour l'enquête et on a envie de l'aider pour le voir réussir.

    La tension est soutenu du début à la fin. Le suspense monte crescendo et le lecteur ne pourra s'empêcher d'établir diverses théories tout au long de la lecture. Je dois dire que maintenant que j'ai terminé le livre, en relisant le début ou même la quatrième de couverture, les indices laissés par l'auteur étaient sous mes yeux sans que je ne fasse forcément le lien tout de suite. C'est pourquoi je peux affirmer que j'ai passé un très bon moment avec ce livre et que je suis à présent persuadée de lire la suite à l'avenir !

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  • "Dans les rapides" de Maylis de Kerangal

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    Fin des années 70, Nina, Lise et Marie sont trois jeunes filles inséparables. Lors d'un séjour en stop, elles découvrent et écoutent le groupe Blondie. Du rock avec au centre une nana : Debbie. De quoi les bouleverser et faire de Debbie leur modèle.

    L'occasion de découvrir l'auteure Maylis de Kerangal m'a été donné avec ce petit titre d'à peine 117 pages, édité chez Folio.

    Ce livre nous plonge complètement dans l'univers du rock en accompagnant Nina, Lise et Marie dans la découverte du groupe Blondie. Impossible alors de ne pas avoir une ou deux chansons du groupe dans la tête, comme "One way or Another" ou encore "Heart of glass". Il faut dire que l'auteure nous parle tellement bien de musique, de l'ambiance qui s'en dégage, que le lecteur a forcément l'impression d'entendre la musique, le rythme et les paroles. Et je dois dire qu'en écrivant cette chronique, je ne peux m'empêcher d'en écouter quelques unes.

    Les filles s'attardent sur la pochette de l'album "Parallel Lines". Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller y jeter un coup d'oeil. C'est le petit plus de ce livre : pousser le lecteur a écouter les chansons, à rechercher des infos sur le groupe ou d'aller voir leurs pochettes d'album.

    En s'intéressant à ce genre de musique, les filles vont pouvoir se rapprocher des garçons. C'est ainsi que Pierre leur parle de l'album "Plastic Letters" ou encore de draguer les mecs lors de soirée. On assiste alors clairement à l'époque des premières fêtes, des flirts, des rencontres et d'une seule envie : faire la fête et se sentir libre. Libre d'aller en Amérique et de découvrir d'autres groupes de musique.

    Bref, voici un court roman qui rend un bel hommage à la musique et plus particulièrement à la période du rock et bien sûr du groupe Blondie.

    Je remercie les éditions Folio !

    Petites citations pour la route : "[...] l'expertise rock est un fantastique outil de drague, nous appâtons, faussement indifférentes, le disque bien en évidence, nous voulons aller au contact."

    "Nous avons plongé dans les rapides."

  • "Qui ?" de Jacques Expert

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    Il y a 19 ans, la petite Laetitia a été violée et retrouvée morte dans un petit bois. L'assassin est forcément un habitant de la résidence où vivaient Laetitia et ses parents. Mais il n'a jamais été arrêté.
    Aujourd'hui, une émission de télévision revient sur cette affaire et quatre suspects de l'époque sont en train de la regarder. Le meurtrier va-t-il enfin se dénoncer ? Et surtout va-t-on connaitre son identité ?

    Ce roman policier commence fort car le premier chapitre donne la voix au meutrier de la petite Laetitia. Le lecteur fait connaissance avec lui en quelques pages et cela permet pour déjà retenir quelques éléments. On ne sait pas son nom, ni son prénom, on sait juste qu'il a une femme, deux enfants dont un garçon et une fille et qu'il aime jardiner.
    Puis, nous faisons la connaissance de quatre hommes : Antoine Vasseur, Hervé Lemoual, Eric Bidault et Simon Doussaint. Ils ont tous été suspectés, mais parmi eux se trouve le vrai assassin.
    C'est ensuite au lecteur de chercher via le premier chapitre, des indices tout au long de la lecture,pour trouver l'assassin parmi ces quatres hommes. Ce qui n'est pas forcément évident car l'auteur arrive à nous faire tourner en rond. Il nous persuade d'une chose pour ensuite apporter un élément nouveau et contradictoire avec nos théories.

    Avec ce livre, le lecteur se sent vraiment à la place de l'enquêteur. Au fur et à mesure de la lecture, les théories se forment et se déforment. On cherche, on relit et les page se tournent d'elles-mêmes. L'auteur nous balade et nous emmène là où il veut. C'est à la toute fin que nous apprenons le coupable, que nous réalisons qu'on le tenait ou que l'on s'est fait berner depuis le début.

    Les chapitres sont très court et reprennent le timming de l'émission. A 22h51, le narrateur est le tueur, à 22h52 c'est celui de sa femme et à 22h54 c'est l'un des quatre hommes, et ainsi de suite. Le lecteur a alors l'impression d'assister à l'émission en même temps que les personnages.
    Le fait que les chapitres s'égrainent de minutes en minutes pourrait donner une impression de lenteur dans le récit. Pourtant je n'ai pas eu cette impression étant donné que j'étais concentrée sur "mon" enquête.

    Je dis un grand chapeau à l'auteur qui a réussit à construire une histoire au détail près et qui arrive à faire participer le lecteur du début à la fin.

    Bref, un polar à découvrir !

  • "La dernière valse de Mathilda" de Tamara McKinley

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    Jenny vient de vivre une tragédie : elle a perdu son mari et son fils dans un accident de voiture. Avant de mourir son mari lui avait fait une surprise de taille : acheter une propriété d'élevage de moutons au fin fond de l'Australie. Elle en hérite et se demande ce qu'elle doit en faire. Pour prendre sa décision, elle décide de se rendre sur les lieux. D'étranges rumeurs circulent sur Churinga. Là-bas, Jenny va découvrir les journaux intimes de Mathilda, l'ancienne propriétaire des lieux. Mathilda a vécu plein de choses et Jenny va tout de suite se sentir très proche de cette femme au caractère assez fort.

    Les copines bloggeuses m'avaient énormément parlé de cette auteure et de l'ambiance qui découlent de ces bouquins, il me tardait donc de découvrir tout ça. J'ai profité d'une lecture commune pour sortir ce petit pavé de ma PAL !

    Ce livre se déroule sur deux époques : celle de Jenny et celle de Mathilda. Grâce au prologue, nous découvrons tout d'abord le personnage de Mathilda à l'âge de quatorze ans. Sa mère vient de mourir, celle ci lui a laissé le domaine et son père Melvyn enrage de ne pouvoir revendre ces terres. Un épisode tragique va se déroulait et déterminera la personnalité de Mathilda : une femme qui ne se laissera plus jamais marché sur les pieds, une femme forte et déterminée pour sauver son domaine : Churinga !
    Puis nous faisons la connaissance de Jenny qui se retrouve propriétaire d'une station d'élevage de moutons dont elle ne connait rien du tout. Elle se demande pour quelles raisons son mari lui a légué ceci. Heureusement, sur place, elle fera la connaissance de Brett qui gère la station au quotidien. Il lui fera découvrir Churinga à sa manière et lui apprendra à aimer ce lieux si particulier.

    A côté de ça, Jenny va trouver les journaux intimes de Mathilda et à travers sa lecture, nous fera découvrir la vie passionnante mais dure de Mathilda. J'ai adoré ces flash-backs, j'ai aimé me retrouver avec Jenny à certains moments et repartir avec Mathilda dans d'autres.

    J'ai passé un agréable moment à découvrir l'univers et l'ambiance si particulière que souhaite nous transmettre l'auteure Tamara McKinley. On sent que la vie n'est pas facile : les conditions climatiques, la guerre qui approche, les rumeurs qui circulent, ... mais j'ai adoré la descriptions des lieux, j'avais l'impression d'y être !

    Concernant l'histoire en elle-même, je me suis doutée dès le départ d'un lien qui pourrait exister entre Jenny et Mathilda même si je ne voyais pas lequel. J'ai du coup été bluffé par le dénouement au point de dire plusieurs fois "C'est pas vrai !" à voie haute ! J'aime être surprise et pour le coup c'est le cas ici ! Je comprends à présent l'engouement pour cette saga australienne et je ne peux que vous la recommander !

    Bref, j'ai passé un très bon moment avec Jenny et Mathilda dans ce bush australien !

  • "Rue du bonheur" d'Anna Fredriksson

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    Johanna est mère célibataire de deux ados : Agnès et Sara. Son ex-mari Calle est parti refaire sa vie en plus grand à Stockhlom. Johanna galère entre le centre de désintox où elle travaille, le fait que Sara soit devenue le souffre douleur de l'école et pour couronner le tout, Calle décide de réduire la pension alimentaire. Mais un jour, Johanna gagne à la loterie. Et à partir de ce jour, tout va basculer...

    J'ai d'abord été attiré par cette très belle couverture colorée et par ce titre qui évoque le bonheur. Ensuite le résumé m'a convaincu et pour finir j'ai adoré ce roman !

    Alors oui l'histoire fait forcément penser au livre "La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt, notamment par le fait que l'héroïne qui galère pas mal dans la vie se retrouve du jour au lendemain à la tête d'une petite fortune. Les mêmes questions se posent : Que faire ? Le dire ou se taire ? Profiter ou épargner ?

    Mais au final, ce roman se rapproche plus des livres de Katherine Pancol, puisque nous rentrons dans le quotidien de Johanna, de Sara, d'Agnès, de Calle et de Fanny (la petite amie de Calle). On y rencontre leurs vies, leurs gestes et leurs pensées. On parcourt le livre comme on se baladerait à leur côté.

    J'ai par dessus tout aimer la personnalité des personnages. Et même si Johanna prend une grande part dans ce livre, je me suis davantage intéressée à Calle. Un véritable abruti au départ avec ses goûts de luxe, j'ai appris à le connaitre et à comprendre parfois ses réactions. Même si les filles Sara et Agnès semblent un peu plus en retrait, elles apportent un sacré intérêt à l'histoire. Et enfin, Fanny m'a également surprise dans le rôle de belle-mère. Je la croyais belle et pimbêche et je me retrouve à découvrir une jeune femme intelligente et sensible, qui essaye de faire de son mieux pour tout le monde.
    D'ailleurs le roman est divisé en 3 parties bien distinctes, ce qui permet d'approfondir la connaissance du lecteur avec les personnages principaux : Johanna, Calle et Fanny.

    Vous l'aurez compris, voici un très bon roman contemporain que l'on prend plaisir à lire du début à la fin ! Idéal pour les vacances !

    Le petit + : Pour feuilleter les premières pages, c'est par ici !

    Je remercie les éditions Denoël pour la découverte !

    Titre : Rue du bonheur
    Auteur : Anna Fredriksson
    Traductrice : Carine Bruy
    Editeur : Denoël

    Date de publication : 13 mai 2014