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"60 activités Montessori en cuisine" de Frederica Buglioni et Annalisa Perino
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Rachel Baker est serveuse dans un diner au fin fond de l'Alabama aux Etats-Unis. Sa vie va être bouleversée lorsque trois individus armés font irruption dans le restaurant et tuent tout le monde sauf elle. Pourquoi ? C'est la question que se pose sans arrêt Rachel. Petit à petit, un goût de vengeance se réveille en elle. Va-t-elle réussir à tuer le seul des trois tueurs encore en vie ? Va-t-elle réussir à surpasser tout ça ?
"La seconde vie de Rachel Baker" est le premier roman de l'auteure Lucie Brémeault. J'ai été attiré par la couverture très américanisée et par le résumé qui m'a intrigué. On se pose tout de suite plein de questions : pourquoi est-elle la seule survivante de ce massacre ? Va-t-elle réussir à se reconstruire ? Ou va-t-elle chercher à se venger ? Plusieurs scénarios sont possibles et c'est ce qui m'a poussé à lire ce roman.
Je dois dire que j'ai adoré cette histoire. On s'attache rapidement au personnage de Rachel Baker. On se met assez vite dans sa peau et on s'interroge sur ce que l'on aurait fait à sa place. Elle a vécu un traumatisme important et deux choix s'offrent à elle : surpasser tout ça et vivre avec, ou se venger à sa manière. Je vous laisse découvrir par vous même la décision qu'elle aura prise en lisant ce livre.
Le personnage de Rachel n'est pas le seul personnage intéressant. Elle sera accompagnée d'un flic : Nick Follers, qui tombe peu à peu sous son charme. Va-t-il réussir à lui faire entendre raison ? Et va-t-il rester à ses côtés quoi qu'elle décide de faire ?
Une autre partie du livre se déroule dans une prison pour femmes, où la aussi nous retrouvons des personnages forts et de caractère ! Cela m'a un peu fait penser à la série "Orange is the new black".
Je n'en dirais pas plus sur ce roman qui a pour moi un fort potentiel et que je vous recommande chaudement. Il mériterait d'être largement mis en avant. Ce fut une lecture agréable à découvrir et remplie d'émotions et de rebondissements. Bref, j'ai adoré !
Je remercie les éditions Plon !
Petite citation pour la route : "Et il y a, rangé dans la bibliothèque de vos souvenirs, ces instants, ces parfums, ces éclats de rire et ces genoux écorchés, qui vous rappellent à quel point la vie n'est qu'un passage, un voyage en train."
- Tome 1 : Comment ne pas devenir cinglée ?
Evie souffre de TOCS et de crise d'angoisse. Elle débute sa scolarité dans un nouvel établissement scolaire et elle espère bien passée pour une fille normale. Alors elle va se concentrer sur les garçons et sur l'amitié. D'ailleurs, elle va vite se rapprocher de deux filles : Lottie et Amber. Ensemble, elles vont réfléchir sur leur vie, sur l'amour et sur le féminisme. Mais peut-on allier vie amoureuse, troubles anxieux et féminisme ? C'est ce que va tenter Evie cette année !
- Tome 2 : Pourquoi ne pas craquer pour le mec parfait ?
Amber n'a pas revu sa mère depuis le divorce des ses parents. Sa mère est partie vivre aux Etats-Unis et a depuis refait sa vie la-bas. Pour l'été, Amber décide d'y aller et d'aider à la colonie que tient sa mère et son beau-père. Là-bas, elle espère renouer contact avec sa mère et tenter d'avoir des réponses à ses questions. Heureusement, elle sera bien entourée grâce aux autres animateurs. Et pourquoi pas craquer pour Kyle, le mec parfait ?
Strong Girls Forever est une trilogie où les personnages principaux sont trois jeunes filles de seize ans aux caractères bien différents. Le premier tome concerne Evie qui espère de tout coeur mettre ses problèmes d'angoisse de côté afin de devenir "normale". Dans le second tome, on s'intéresse à Amber, une jeune fille qui complexe sur sa grande taille, qui a peu d'expérience avec les garçons et qui souffre de problème relationnel avec sa mère. Le troisième tome mettra en avant Lottie, une intello au physique ravageur. Ce dernier tome est prévu pour février 2020, il va donc falloir patienter encore un peu.
J'ai adoré ces deux premiers tomes. Le lecteur fera la connaissance de trois jeunes filles qui ont certes leur lot de problèmes mais qui savent ce qu'elles veulent dans la vie. Il y a pas mal de réflexion sur des sujets importants, surtout sur des concepts intéressants du féminisme. Ce qui me fait dire que ces romans pour ados devraient être lus par un maximum de personnes possibles. Cela ferait peut-être évoluer certaines consciences ! C'est une lecture nécessaire et indispensable que ce soit pour les filles que pour les garçons !
J'ai adoré le style d'écriture de l'auteure, ainsi que la manière dont sont construit les livres, avec des éléments qui reviennent sans cesse comme le journal de guérison d'Evie ou les fameuses situations vouées à l'échec d'Amber. J'ai hâte de voir ce que nous a réservé l'auteure pour le personnage de Lottie !
Bref, une trilogie qui mêle amour, amitié et féminisme ! A découvrir absolument !
Je remercie les éditions Nathan !
Petite citation pour la route : "Avec elles, j'avais toujours l'impression d'apprendre quelque chose. Elles avaient des opinions si tranchées, elle étaient si convaincues de la chance que nous avions d'être des filles, que c'était difficile de ne pas se laisser convaincre. Surtout avec Lottie Einstein et tous ses concepts et expressions. Moi aussi, j'étais plutôt contente d'être une fille. Après tout, on valait autant que les garçons, et le monde nous faisait déjà bien assez payer le fait d'être nées sans pénis." Tome 1.
Alain est un homme banal. Sa carrière d'acteur est au point mort, son agent et meilleur ami vit avec lui et chaque dimanche, il va voir sa grand-mère aux Magnolias. Un jour, elle lui demande de l'aider à mourir, et la seconde d'après, elle a oublié. Pour Alain, impossible d'oublier cette requête, il part donc à la maison de sa grand-mère pour tenter d'apprendre à vraiment connaître la vie de sa grand-mère.
J'avais entendu beaucoup de bien de l'auteur Florent Oiseau et de son titre "Paris-Venise", notamment grâce à l'avis du libraire Gérard Collard de la Griffe Noire. Alors quand j'ai vu son dernier roman dans la dernière opération masse critique de Babelio, j'ai postulé direct et j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour le découvrir.
J'a aimé apprendre à connaitre le personnage d'Alain à travers son quotidien et ses pensées. En effet, Alain est un personnage assez banal. Il ne sort pas du lot : sa carrière d'acteur a du mal à décoller, côté amour c'est le calme plat et pour satisfaire ses besoins il va rendre visite à Rosie, la prostituée à la camionnette. Son côté excentrique est mis en avant par sa liste de nom de poney qu'il s'applique à remplir à plusieurs reprises au cœur de la lecture. Et enfin, le côté famille est invoqué par la visite dominicale à sa grand-mère à l'EHPAD "Les Magnolias".
Le quotidien banal d'Alain va être chamboulé par la demande un peu particulière de sa grand-mère : l'aider à mourir. Le problème c'est que juste après, elle n'en a plus souvenir. Alain se demande alors s'il doit prendre en compte cette étrange requête. Et si c'est le cas, faut-il accepter de le faire ? Alain va alors prendre le temps de réfléchir et profite de ce temps pour apprendre à connaître la femme qu'a pu être sa grand-mère.
J'ai beaucoup aimé la plume de Florent Oiseau malgré une histoire qui peut paraitre un peu ordinaire et commune. Il y a de belles réflexions, notamment un passage entier que vous pourrez retrouver ci-dessous. C'est un livre qui se lit rapidement et que l'on prend plaisir à découvrir. Malgré tout, j'ai un peu peur qu'il ne me reste pas longtemps en mémoire.
Je remercie les éditions Allary et Babelio !
Petites citations pour la route : "Depuis le jour de notre rencontre, il n'avait cessé d'être mon meilleur ami, malgré les disputes, malgré la vie."
"Parfois, la vie ne vous donne rien pendant des années, des décennies. Pas un trèfle à quatre feuilles, pas un Noël sous la neige, pas un billet de banque retrouvé dans une vieille veste. Aucune satisfaction, pas la moindre victoire, rien à manger pour l'égo. Elle ne vous donne tellement rien que vous pensez qu'elle vous a oublié. Vous êtes sous le porche d'une gare de province, un soir, et il pleut des cordes. Vous êtes trempés, il fait froid, vous êtes seul, le dernier bus vient de passer. Même un clébard ne viendrait pas vous tenir compagnie. Et alors que vous ne l'attendez plus, elle vient vous éclairer dans la nuit de ses phares emplis d'espoir. Elle fait ça pour tout le monde. Certains sont devant les pleins phares chaque journée, d'autres -la majorité- doivent se contenter de brefs faisceaux, d'éphémères éclaircies. Mais la vie finit toujours par revenir chercher les oubliés sous les porches des gares de province."