Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

homme

  • "Nils & Zéna. Tome 1 : L'homme au cigare" de Sylvie Deshors et Apolline Delporte

    nils,zéna,homme,cigare,sylvie,deshors,apolline,delporte,sarbacane,pépix,noir

    Nils et Zéna sont amis. Accompagné du corbeau Kraï, ils partent en expédition dans un hangar à l'abandon. Là-bas, ils y trouvent des cartons avec à l'intérieur des vêtements de marque Benzine. ça sent la contrebande à plein nez... Le lendemain, Zéna est kidnappée par un homme au cigare. Nils en est persuadé : l'enlèvement de Zéna a un rapport avec leur découverte de la veille. Nils part donc à la recherche de Zéna et décident d'enquêter sur cette affaire !

    J'avais repéré ce livre en librairie et je dois dire que j'avais été intéressé par la nouvelle collection Pépix Noir des éditions Sarbacane, qui promet action, mystère et enquête ! Et grâce au dernier masse critique de Babelio, j'ai pu enfin découvrir le premier tome de cette trilogie !

    Ce trio composé de Nils, Zéna et du corbeau Kraï est assez original et parlera autant aux filles qu'aux garçons. Idem pour le thème abordé ici : la contrebande de vêtement de mode et de marque.

    L'originalité de Nils et Zéna réside aussi dans leur pouvoir respectif : un as du hackage informatique pour Nils et une mémoire photographique impressionnante pour Zéna. Cela leur confère un petit côté super-héros.

    La curiosité de ces jeunes gens les amène à fouiner dans un hangar abandonné et ils y font une sacré découverte : de la contrebande ! A cette découverte s'ensuit le kidnapping de Zéna qui a osé se balader avec les vêtements de la marque Benzine qui provenaient du hangar. Nils n'a plus d'autre choix que de partir à sa recherche. Vous l'aurez compris, il y a pas mal d'actions dans ce court roman de 136 pages. Les rebondissements sont bien mis en avant par les illustrations d'Apolline Delporte, qui parsèment le récit et qui rappellent le style du manga.

    Bref, un chouette premier tome pour une sympathique collection !

    Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane !

  • "Un homme, ça ne pleure pas" de Faïza Guène

    homme, pleure, pas, faïza, guène, fayard

    Mourad Chennoun est né d'un père algérien cordonnier et d'une mère algérienne étouffante, limite hypocondriaque. Il a également deux soeurs : Dounia la rebelle qui finira par couper les ponts avec cette famille, et Mina la soeur qui respecte scrupuleusement les traditions.
    Au coeur de cette famille, Mourad va devoir construire son avenir, son destin.

    J'ai découvert Faïza Guène il y a très longtemps avec ses deux premiers romans "Kiffe Kiffe demain" et "Du rêve pour les oufs". Ses romans font souvent références aux immigrés, aux cités parisiennes et aux jeunes d'aujourd'hui.

    Ici, le narrateur n'est autre que Mourad, un jeune garçon d'une vingtaine d'année qui monte à Paris pour commencer son boulot de professeur de français. Il quitte donc la région de Nice et par la même occasion se sépare de sa famille. Une famille aux membres totalement différents et aux valeurs bien tranchées. J'ai beaucoup apprécié d'avoir le portrait de chaque membre de la famille Chennoun. A travers les yeux de Mourad nous avons l'impression de connaitre sa famille et d'en apprécier ou non la personnalité de chacun.

    On en retire beaucoup de choses : les problèmes intergénérationnels, les traditions familiales et culturelles, la construction de soi, ... Les thèmes sont nombreux et amenés d'une manière très intéressantes. On poursuit Mourad dans sa quête : Doit-il rester dans le chemin tracé par ses parents ou au contraire choisir son propre destin en le modernisant ?

    J'aime l'écriture simple mais pourtant recherchée de Faïza Guène. C'est une jeune femme qui nous parle du monde d'aujourd'hui avec humour et sincérité. Elle soulève de nombreux thèmes et pose les bonnes questions. Elle nous fait réfléchir tout au long de la lecture mais d'une manière plaisante.

    C'est un roman qui se lit rapidement et qu'il convient de découvrir !

    Petites citations pour la route : "Je veux dire que, pour moi, lire, c'est pareil, je travaille mon imagination, mes sensations. Si les sentiments étaient des muscles, je serais un athlète."

    "Les joues de ma mère sont douces et encore bien rebondies. Ses rides, ce sont les lignes du livre qu'elle n'a jamais pu écrire. C'est l'histoire de sa vie qui se dessine dans le coin de ses yeux. Les plis sur le front, ce sont autant d'inquiètudes, d'attentes à la tombée de la nuit et de soucis de santé.
    Une mère, c'est comme une grand destin, c'est beau et c'est cruel."

  • "La femme d'un homme" d'A.S.A Harrison

     

    la femme d'un homme.JPG

     

    Jodi et Todd forme un couple idéal... du moins en apparence. Todd est un véritable don juan et ne cesse de tromper sa femme. Jodi le sait mais fait comme si de rien n'était, persuadé que son couple sera plus fort. Malheureusement, Todd s'est mis dans une drôle de situation et petit à petit les éléments s'enchainent...

    Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Le livre de poche pour m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première !

    Ce livre annoncé comme le best-seller de l'été 2013 aux Etats-Unis, le résumé et la couverture m'ont tout de suite interpellé et donné envie de le découvrir. De plus vendu comme s'apparentant au livre "les apparences" de Gillian Flynn que j'avais adoré, je ne pouvais pas passer à côté !

    De "les apparences", je dois dire qu'il y ressemble au niveau de la construction des chapitres : deux narrateurs, lui et elle, qui s'alternent. C'est aussi l'histoire d'un couple qui semble normal, voire idéal, mais qui cache de lourds secrets.
    Le décor se met petit à petit en place, à tel point que je me suis parfois un peu ennuyé... J'aurais voulu plus d'actions, or celles ci arrivent dans les cent dernières pages.

    Je n'ai pas forcément réussi à m'attacher aux personnages : celui de Todd m'a soulé avec ces adultères et son incapacité à prendre des (bonnes) décisions. Quant à celui de Jodi, elle m'a semblé froide et je n'ai pas réussi à comprendre sa passivité. Des petits clichés parsèment ce roman et ne me convainquent pas.

    A savoir que ce livre va être adapté au cinéma par Nicole Kidman. Je suis curieuse de voir le résultat !
    Malheureusement l'auteure est décédée avant la parution de son roman.

    Bref, un livre qui ne m'a pas convaincu mais qui j'espère saura trouver son lectorat !

  • "L'homme qui haïssait les femmes" d'Elise Fontenaille

    3.JPG

    Montréal, le 6 décembre 1989. Une date que chaque canadien a en mémoire puisqu'il s'agit du jour où Marc Lépine (alias Gabriel Lacroix dans le livre) a décidé d'abattre un maximum de femmes sur le campus de l'école Polytechnique de Montréal. Résultat : 14 victimes.

    Elise Fontenaille s'intéresse à un fait divers qui a marqué les canadiens mais dont je n'avais eu jamais connaissance avant d'ouvrir ce livre. Bien avant le massacre de Columbine aux Etats-Unis, l'horreur s'était déjà déclaré chez leur voisin : Le Canada.

    L'auteure revient sur les faits et insiste sur plusieurs points : l'impact du geste du tueur, l'impact sur sa propre famille, sur les survivants, sur les proches des victimes et sur le reste du pays en général. En effet, cette tragédie a ouvert plusieurs discours, particulièrement celui concernant le féminisme. En effet, Gabriel Lacroix (puisqu'il est appelé ainsi dans le livre) a tenu des propos anti-féministes que ce soit lors de la tragédie ou dans une lettre qu'il détenait sur lui avant de se suicider. Du coup, le pays en ressort divisé. J'ai trouvé d'ailleurs cela choquant qu'après un tel évènement, les choses puissent s'envenimer autant !

    Ce livre possède un véritable style journalistique. Des chapitres très courts pour un livre bref (133 pages, idéal entre deux gros pavés) mais qui aborde plusieurs points intéressants. Certains passages sont difficiles, émouvants et touchants, bref un livre dont on ne ressort pas indemne.

    En bref, un livre passionnant et bouleversant ! A découvrir !

    Petites citations pour la route : "Comment vivre après la tuerie, comment survivre, reprendre les cours, faire comme si de rien n'était... C'est facile de mentir aux autres, mais se mentir à soi-même..."

    "- ça n'est jamais bon de remuer le malheur; il faut tâcher d'oublier, de continuer à vivre... Si l'on y arrive."

  • "L'homme qui voulait vivre sa vie" de Douglas Kennedy

    homme qui voulait vivre sa vie.JPG

    Ben Bradford a toujours rêvé de devenir photographe. Mais ce n'est pas la volonté de son père, qui le menace de lui couper les vivres s'il ne rentre pas en fac de droit. Ben capitule et rentre dans le moule en devenant avocat, en se mariant avec Beth, en vivant en banlieue et en ayant deux enfants : Adam et Josh.
    Au fil des années, Beth et Ben s'éloignent l'un de l'autre. Et c'est de pire en pire le jour où Ben découvre que sa femme le trompe avec Gary, le voisin qui ne cesse de crier sur tout les toits qu'il est un vrai photographe. Ben n'est plus lui même lorsqu'il tue l'amant de sa femme avec une bouteille de vin. Se rendant compte de son geste, Ben décide de faire disparaitre le corps et de recommencer sa vie à zéro à l'autre bout du pays... en se faisant passer pour Gary !

    Je n'avais jusque là jamais lu de Douglas Kennedy. Ce n'est pas l'envie qui me manquait, ni les divers titres de l'auteur ! Ce livre m'attirait (notamment car il a été mis en avant par son adaptation cinématographie avec Romain Duris), donc lorsque Laety me propose de le sortir de ma PAL pour une lecture commune, je n'ai pas pu refuser ^^

    Le début m'a paru assez long (une soixantaine de pages en GF) : il y a énormément de descriptions et je dois  dire que je préfère lorsque l'auteur alterne descriptions et dialogues. Cependant, ces passages sont nécessaires pour introduire les personnages, notamment celui de Ben et son univers bien particulier.
    A partir de là, l'histoire prend forme et les éléments s'enchainent assez rapidement. Le livre est d'ailleurs écrit en 3 parties : la première correspond à la découverte de la liaison entre Beth et Gary et au meutre de ce dernier ; la seconde explique comment Ben a fait pour se débarasser du corps et la mise en place de sa nouvelle identité ; et enfin la troisième partie raconte la nouvelle vie de Ben/Gary dans le Montana.

    J'ai trouvé l'histoire plaisante et assez bien trouvée. D'habitude lorsque je rencontre le même genre de personnage que Ben dans d'autres livres, j'ai tendance à les prendre en grippe dès le début. Or ici, ce n'est pas le cas, j'ai réussi à éprouver de l'empathie pour cet homme, qui n'a finalement pas eu la vie qu'il voulait.
    L'auteur met bien en avant le thème de la célébrité et de la réussite sociale à travers l'histoire de Ben.

    Cependant (Bah oui, il faut bien un petit point négatif), en refermant le livre, je ne peux m'empêcher de constater qu'il y a un manque de réalisme, surtout lorsque l'on voit à quel point il est "facile" de changer d'identité. A la fin du livre, j'ai eu un peu de mal à y croire... (Mais bon c'est mon côté chiante qui ressort ^^)

    Bon sinon, le film m'intrigue aussi pas mal ! Déjà pour Romain Duris que j'aime beaucoup et aussi parce que l'histoire se passe en France, alors que dans le livre c'est du pur USA ! J'vous laisse la bande annonce à la fin de cet article ! :)


    Enfin, merci à ma copinaute Laety pour cette lecture commune très agréable ! N'hésitez pas à aller voir son avis ici !

    Petite citation pour la route : "Nous ne cessons de rêver d'une existence plus libre tout en nous enferrant de plus en plus dans les obligations, dans les pièges domestiques."