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  • "La nuit passera quand même" d'Emilie Houssa

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    Squatsh Bernstein est un enfant discret. Il aime s'enfermer aux toilettes pour réfléchir, la danse mais aussi la boxe, et par dessous tout, passer du temps avec sa petite sœur Marie. Dans les années 40/50, nous suivons ainsi l'enfance et l'adulte que deviendra Squatsh, de la Normandie à Paris.

    L'auteur s'est inspiré d'un personnage secondaire du film "Victor Victoria" de Blake Edwards. Il s'agit de Squash Bernstein dont l'auteur a décidé de rajouter un "t" dans le prénom. Ce personnage est garde du corps et révèle son homosexualité à son patron. Émilie Houssa s'est inspirée de cette scène et de ce personnage pour lui inventer une vie. Ainsi, elle imagine un petit garçon discret, parfois un peu à part. Elle imagine également une famille autour de lui : un père effacé, une mère qui a ses préférences, un grand frère idéal et une petite sœur aimante. Cette famille va connaître pas mal de bouleversements, que l'on observe avec les yeux de Squatsh. Ainsi le lecteur apprend à connaitre et à découvrir ce fameux Squatsh Bernsetin jusqu'à la fameuse scène de la révélation de son homosexualité à son patron.

    J'ai beaucoup aimé découvrir ce personnage et son histoire qui peut paraitre assez banal à première vue. L'auteur redonne vie et importance à un personnage secondaire, voir effacé, et lui permet de prendre la première place et de devenir enfin le personnage principal.
    J'ai apprécié le style d'écriture quasi poétique de l'auteur. Concernant le rythme du récit, je ne me suis pas ennuyé une minute durant ma lecture, même si je suis plutôt adepte des rebondissements et des romans dit "page-turner".

    Je comprends le coup de cœur des éditions Denoël pour ce roman, par son aspect poétique et émouvant. C'est également ce qui m'a poussé à accepter de lire ce roman.

    Bref, une belle plume et une belle découverte !

    Je remercie les éditions Denoël !

    Titre : La nuit passera quand même
    Auteur : Emilie Houssa
    Editeur : Denoël
    Parution : 11 janvier 2018

  • "Mémé dans les orties" d'Aurélie Valognes

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    Ferdinand Brun, 83 ans, vit seul avec sa chienne Daisy (la seule qui le supporte). Il n'est pas très commode avec les autres et veut qu'on le laisse tranquille. Mais l'arrivée d'une jeune fille dans l'immeuble, qui s'invite régulièrement chez lui,va faire changer le vieux Ferdinand. Sa routine va s'en trouvé bouleversée pour le bonheur de tous !

    J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre sans pour autant me précipiter dessus. J'ai même acheté le livre suivant de l'auteur (Nos adorables belles filles) sans avoir lu celui-ci d'abord... mais maintenant c'est chose faite !

    Ce roman m'a tout de suite fait penser à "Vieux, râleur et suicidaire : la vie selon Ove" à cause du personnage râleur et grincheux de Ferdinand. Il y a également le fait que des personnes extérieures et inconnues peuvent avoir une réelle influence sur votre vie. Ce que j'aime avec ce genre de roman c'est la solidarité et la pensée positive qui accompagne l'histoire. Un vrai roman feel-good. On aurait presque envie d'adopter un petit vieux ! ;)

    J'avais vraiment peur d'un goût de déjà-vu mais au final on se laisse vite prendre par l'histoire et on s'attache aux personnages. Les chapitres sont courts, ce qui m'a permis de faire des petites pauses, histoire de ne pas finir le livre trop vite. Et enfin, les rebondissements sont nombreux, ce qui permet de ne pas s'ennuyer pendant la lecture!

    Bref, un roman plein de bons sentiments, à ne pas déguster trop vite !

  • "L'horrible madame mémé !" d'Emilie Chazerand et Amandine Piu

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    Le premier dimanche de chaque mois, Henri et ses parents vont chez sa grand-mère qu'il surnomme L'Horrible Madame Mémé ! Il n'aime pas trop aller chez elle et se demande alors si un jour sa maman deviendra elle aussi une horrible mémé ?

    Lorsque l'occasion m'est donnée de découvrir cet album lors du dernier Masse Critique Jeunesse de Babelio, je ne peux qu'accepter cette belle opportunité !

    Henri est un petit garçon très observateur. Chaque premier dimanche du mois, Henri est obligé d'aller manger chez sa grand-mère. Il nous décrit alors cette horrible mémé avec moult détails. Elle habite une maison très étrange et sombre, elle fume et cuisine très mal. Elle lui offre toujours des cadeaux bizarres et n'est pas toujours très gentille avec la maman d'Henri. Alors forcément ça cogite dans la petite tête d'Henri : et si sa maman se transformait en horrible madame mémé plus tard ?

    Tout d'abord, j'ai adoré les jolies illustrations d'Amandine Piu. Elles sont pleines de couleurs et j'aime beaucoup le crayonné apparent. Puis on découvre ensuite le texte d'Emilie Chazerand avec ses jolies rimes. Cela apporte du rythme à l'histoire avec une belle réflexion au final.

    Bref, un bel album sur la famille, la vieillesse et le temps qui passe !

    Je remercie Babelio et les éditions L'élan vert !

  • "Rose-Lou : même moche, on peut être belle !" & "Rose-Lou : Trop, c'est mieux que pas assez" de Pakita et Laurent Audouin

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    Souvenez-vous, je vous avais présenté Rose-Lou il y a quelque temps : cette petite fille au caractère bien trempée qui nous livre son journal pas secret !
    Et bien la revoici avec deux nouvelles aventures :

    "Même moche, on peut être belle" : Après avoir reçu en cadeau par ses grands parents d'une robe ultra beurk, Rose-Lou décide d'agir : elle va créée ses propres vêtements. En une nuit, elle découpe sa robe beurk et décide de partir à l'école avec de nouvelles créations signées Rose-Lou. Mais gare aux aiguilles et épingles à nourrice...

    "Trop, c'est mieux que pas assez ! " : Les parents de Rose-Lou l'emmène elle et ses frères au cirque ! Mais alors que le spectacle commence, Rose-Lou voit un nez de clown par terre. Hop, elle va le chercher et se met en tête qu'elle doit le rendre d'urgence au clown. Mais se répérer dans le noir et à travers les caravanes, ce n'est pas évident... Encore des bêtises en perspectives !

    Rose-Lou est une petite fille vraiment attachante. Et cela est surtout dû au fait qu'elle s'adresse directement aux lecteurs à travers son journal. A chaque tome, elle nous raconte le pourquoi de ses punitions et ses super-sauvetages qui ne sont malhereusement pas reconnus des adultes. C'est drôle, frais et ça plait forcément aux enfants, qui se reconnaissent à travers Rose-Lou.

    Pakita sait parler aux enfants : elle invente des mots ou des expressions très amusantes.
    Les divers dessins de Laurent Audouin se retrouvent un peu partout durant la lecture et illustrent très bien les propos de Rose-Lou. Il y a de le couleur super flashy, des gros titres, des onomatopés, bref c'est un récit et des illustrations bien vivantes !

    Je remercie les éditions Nathan pour me permettre de continuer à découvrir les aventures de Rose-Lou !

    Petit plus : Pour feuilleter les deux précédents tomes de Rose-Lou, c'est ici et ici !

  • "La petite fêlée aux allumettes" de Nadine Monfils

     

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    La grand mère de Nake vient de mourir et laisse à sa petite fille une boite d'allumettes. Lorsqu'elle en craque une, Nake voit des choses étranges, notamment des jeunes femmes assassinées représentées dans un décor de conte de fées. Le plus terrifiant c'est quand elle découvre le lendemain que ces jeunes femmes sont réellement mortes... C'est l'inspecteur Cooper et son collègue Michou, flic le jour et travesti la nuit, qui s'occupent de ces affaire pour le moins étrange. Et qui donc va leur donner un petit coup de main ? Mémé Cornemuse bien sûr, qui arrive toujours comme une cheveux sur la soupe !

    A sa sortie, je me souviens avoir lu les 3 premiers chapitres sur le site de l'éditeur (Belfond) et de m'être dit : Ouh la la c'est complètement barré... mais ça m'a donné envie de lire la suite forcément ! Alors quand j'ai reçu en cadeau le livre en format poche par Stéphanie et que celle ci ait organisé une lecture commune, je ne pouvais que me lancer !

    Alors oui, le style de l'auteure est complètement barré et loufoque, autant vous prévenir tout de suite ! Mémé Cornemuse est un personnage à part entière : elle tue sans pitié ceux qu'il l'emmerde et possède un langage plus que vulgaire ! Mais c'est aussi ce qui fait son charme et que l'on devient vite accro à cette mémé si spéciale ! Elle prend beaucoup de place dans le roman et pique un peu celle des flics.

    Même s'il porte l'étiquette d'un policier, ce livre se remarque par son humour et son côté loufoque ! Je pense même que c'est quitte ou double : on aime ou on déteste ! Pour ma part, j'ai passé un bon moment car je savais à quoi m'attendre et j'ai donc tout pris au second degrès ! D'ailleurs, il se lit très rapidement car les chapitres sont assez courts. L'histoire en elle-même n'est pas très compliqué malgré quelques petites touches peu crédibles à mon goût, comme l'histoire des hommes melons !

    Je pense me plonger dans "Les vacances d'un sérial killer" prochainement, histoire de retrouver le phénomène Mémé Cornemuse !

    Je remercie Stéphanie pour son cadeau et pour l'organisation de la LC !

    Petite citation pour la route : "Quand on est con, on a souvent besoin des autres pour le savoir."