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Les Petits Livres de Lizouzou - Page 44

  • "Au feu, les pompiers" de M.J.Arlidge

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    Plusieurs incendies se déclarent en quelques jours d'intervalles à Southampton, faisant plusieurs victimes. Helen Grace et son équipe sont chargés de trouver le ou les pyromanes capables d'une telle atrocité.

    Je n'avais jamais lu de roman de M.J.Arlidge avant, même si j'ai déjà vu ses romans précédents en librairie (notamment Am Stram Gram, Il court, il court, le furet). L'occasion m'a été donné de découvrir son univers grâce à deux maisons d'éditions : Les Escales, tout d'abord, m'ont fait parvenir son dernier livre en grand format "Au feu, les pompiers" et les éditions 10/18, son dernier roman en poche "La maison de poupée" que je lirais un peu plus tard.

    Helen Grace est un personnage récurrent dans les romans de l'auteur. Il n'est pas essentiel ni indispensable d'avoir lu les autres romans de M.J.Arlidge pour comprendre qu'Helen Grace possède une part d'ombre, qu'elle révèle petit à petit, notamment au cours de cette enquête. On pressent également qu'elle a dû vivre des choses assez dure au sein de sa propre famille et cela a clairement titillé mon intérêt pour ses aventures précédentes.

    Je trouve encore assez rare dans les romans policiers de trouver des incendies criminels au coeur de l'intrigue. C'est cela qui m'a tout de suite attiré vers ce livre. Imaginez trois incendies se déclarent en même temps à différents endroits de la ville. Les pompiers sont débordés et ne vont pas forcément réussir à sauver tout le monde. Et le pire c'est d'imaginer revivre ce cauchemar quelques jours plus tard. Le temps est compté pour l'équipe d'Helen Grace, avant que tout ne recommence à nouveau ... Les indices se font rares et le faux pas approche...

    L'enquête est prenante du début à la fin. On s'attache facilement au personnage sombre et mystérieux d'Helen Grace. Le style de l'auteur est accessible et agréable à lire. Et le final me laisse avec plein de questions en tête et la terrible envie de lire le prochain roman de l'auteur. En attendant, je pourrais découvrir son 3e roman : "La maison de poupée" au format poche ! ;)

    Je remercie les éditions Les Escales !

  • "Les puissants. Tome 1 : Esclaves" de Vic James

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    Dans une Angleterre alternative, chaque individu doit donner dix ans de sa vie en esclavage, sauf pour les Egaux, de riches aristocrates dotés de pouvoirs surnaturels. La famille Hadley a décidé d'effectuer ses années d'esclavages ensemble. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévues... Ainsi Luke, 16 ans, se retrouve à Millmoor, une ville industrielle, tandis qu'Abi, 18 ans, Daisy 10 ans et leurs parents vont devoir travailler pour une famille d'Egaux : les Jardine. Vont-ils réussir à se retrouver ? Comment va se passer leur nouvelle vie ?

    Je dois dire que l'histoire m'a tout de suite attirée, même si elle m'a rappelé quelques autres romans dystopiques.

    Le décor est facile à comprendre même si on a du mal à se situer dans l'espace temps. D'un côté, nous avons les Egaux, dotés de pouvoirs et qui règnent sur le pays. D'un autre côté, nous avons le petit peuple qui sont censé donner quelques années de leur vie à travailler en esclavage. Vous l'aurez compris, on sent tout de suite arriver les inégalités et la rébellion qui se trame.

    Le roman ne fait pas que s'attarder sur la famille Hadley, on s'intéresse aussi à la puissante famille Jardine, composé des parents et de trois frères : Gavar, Silyen et Jenner. On entre alors dans de terribles secrets de famille et de nombreux complots.

    Il y a pas mal d'actions et de rebondissements, ce qui fait que l'on ne voit pas le temps passé, ni les pages tournées. Il y a également plusieurs narrateurs différents, ce qui permet au lecteur d'en savoir davantage sur l'histoire et les personnages.

    J'ai aimé ce début de saga et j'espère avoir rapidement le tome 2 sous la main !

    Je remercie les éditions Nathan

  • "Si j'avais un perroquet je l'appellerais Jean-Guy (parce que Coco c'est déjà pris)" de Blandine Chabot

     

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    En lisant un livre de Françoise Sagan emprunté à la bibliothèque, Catherine tombe sur un papier où il est écrit le prénom de Jean-Philippe, son numéro de téléphone et le message suivant : "Appelle-moi quand tu veux". Catherine, un peu excentrique, se lance dans l'aventure et décide d'appeler le numéro ... Va-t-elle tomber sur ce mystérieux Jean-Philippe ? Qui est-il ? Et pourquoi son numéro était-il dans ce livre ?

    Le titre à rallonge et un tantinet loufoque m'a tout de suite fait sourire et j'ai été attirée par ce livre en lisant le résumé. J'ai tout de suite accroché à cette mystérieuse histoire de papier laissé dans un livre avec un numéro de téléphone et un prénom. Etant bibliothécaire, j'ai déjà trouvé pas mal de chose dans les livres et je dois dire que cela n'est pas banale comme point de rencontre ! ;)

    Cela m'a tout de suite donné envie de savoir si Catherine allait appeler le numéro, si elle allait oser, ce qui allait en découler, etc.. C'est intriguant et amusant à la fois. En tout cas, je sais que personnellement, je n'aurais pas eu le courage de le faire ! C'est surprenant car Catherine n'a pas vécu des choses faciles, notamment sa dernière relation amoureuse (mais je vous laisse découvrir tout cela par vous-même).

    Le personnage de Catherine est assez loufoque mais on s'attache malgré tout assez rapidement à elle. Elle nous présente son univers et son quotidien, mais les autres personnage restent suffisamment en retrait. 

    J'ai aimé le style de l'auteur, malgré quelques digressions par moment. J'ai retenu quelques passages qui m'ont marqué, heureusement j'avais mon petit carnet à citations sous la main ! ;)
    C'est un roman qui se lit facilement, même si pour ma part, j'ai mis un peu de temps à la lire dû à d'autres occupations.

    Bref, un roman contemporain sympa avec une petite touche d'excentricité !

    Je remercie Babelio et les éditions Le Cherche-Midi !

    Petites citations pour la route : "Quand on se pète une jambe on met un plâtre et on attend. Mais quand on a le cœur défoncé, on met quoi ? Rien. Et c'est ça le plus terrible. La seule béquille est le temps. Le seul pansement est le reste de ta vie."

    "Une mère, c'est une couverture autour des épaules, sur une terrasse, un soir d'été. Une mère ça chante dans le noir. Une mère ça veille dans le soir. Une mère c'est la rampe de l'escalier. L'escalier et ses marches glissantes. L'escalier et ton pas maladroit. Une mère ça sait quand le coup de pied au cul sera plus bénéfique que la caresse sur la joue. Une mère c'est une issue dans un calvaire sans issue. Une mère c'est un docteur. Une mère c'est un psy. Une mère c'est une infirmière. Une mère c'est une enseignante, un chauffeur et une couturière. Une mère c'est un justicier, une coiffeuse et une cuisinière. Une mère c'est une femme de ménage, un flic et une secrétaire. Une mère c'est une sainte. Une mère c'est une ballade à la harpe entre les tirs d'obus. Une mère c'est l'odeur du lilas. Une mère c'est la douceur d'une nuque de bébé, et la force d'un guerrier. Une mère c'est la limpidité de l'amour, c'est la générosité du philanthrope, c'est la sagesse du vieux Japonais. Une mère ça sent bon. Une mère ça sait quand dire non. Une mère ça tient bon. Une mère c'est le tronc d'arbre au-dessus de la rivière, c'est l'igloo encore debout, au loin, dans la toundra, et c'est celle qui, au sein de la noire et effrayante forêt, a allumé le feu de joie. Une mère c'est l'odeur de la viande qui cuit. C'est un bout du mimosa qui trempe dans un joli vase, au milieu d'une table soigneusement dressée. C'est la perfection d'un repas. C'est le tablier de cuisine délavé qui devient petite robe de soirée. Une mère c'est un sentiment et une nécessité. Celui et celle d'être aimé."

    "La vie ce n'est pas une succession de jours qui se ressemblent et que l'on contrôle. La vie c'est aussi des surprises, des déceptions, des problèmes, et des départs tragiques. C'est la vie..."

  • "Bisous, A table ! Mamaaan !" de Dephine Godard & Nathalie Weil & Stéphane Nicolet

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    Ce chouette, très chouette documentaire s'intéresse à la famille sous toutes ces formes ! Chaque double page traite d'un sujet ou d'une question ayant un rapport (de près ou de loin) sur la famille.

    Ainsi le jeune lecteur pourra en apprendre davantage sur les différents type de famille (papa/maman, du même sexe, famille recomposée, ...) sur les engagements comme le mariage ou le pacs, sur les noms de famille, sur le chef de famille, sur les racines généalogiques, sur la ressemblance physique dans une famille, sur l'éducation, ... et j'en passe ! Vous l'aurez compris, ce documentaire aborde une tonne de choses diverses et variées.

    Ce livre permettra de répondre aux questions des petits curieux ou au contraire d'imaginer de nouveaux questionnements ! Je pense que c'est un chouette livre à découvrir en famille, il faut savoir prendre du temps et se poser et c'est l'occasion avec ce documentaire !

    Ce livre est très interactif car l'enfant passera son temps à soulever des rabats pour y découvrir des choses cachées. C'est hyper ludique et cela donne un certain rythme à la lecture.

    Même si le texte (assez court, un peu sous la forme d'anecdote) nous informe beaucoup, une grande part est destinée à l'illustration. Elles sont jolies, pleines de couleurs et attirent l’œil.

    Bref, un chouette documentaire accessible dès 9 ans !

    Je remercie les éditions Nathan !

  • "Comment Baptiste est mort" d'Alain Blottière

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    En plein désert, Baptiste et sa famille sont enlevés par des djihadistes. Après plusieurs semaines de captivité, Baptiste est le seul à revenir vivant. Mais Baptiste n'est plus réellement Baptiste. Dorénavant, il se fait appeler Yumaï. Pourquoi veut-il qu'on l'appelle comme cela ? Pourquoi est-il le seul survivant ? Et surtout, que s'est-il passé pour sa famille ?

    Le résumé m'a tout de suite interpellé et intrigué. J'avais hâte de découvrir l'histoire de ce jeune garçon Baptiste, devenu Yumaï, soldat du désert.

    A travers l'échange entre Baptiste/Yumaï et ce qu'il semble être un psy, le lecteur assiste peu à peu à des révélations sur ce qui est arrivé à Baptiste, depuis son enlèvement jusqu'à son retour en France. ll y a également des passages complètement descriptifs, donnés par un narrateur complètement extérieur à l'histoire. Ainsi, le lecteur se fait une idée de plus en plus précise sur le personnage double face : Baptiste / Yumaï.

    On apprend petit à petit, comment ils ont été enlevé, lui et sa famille, ce qu'ils ont vécu pendant leur captivité, leur séparation, puis les conditions de vies, puis l'évolution de Baptiste au sein du groupe djihadistes. Baptiste parle et se livre peu si bien qu'il faut du temps avant d'en apprendre davantage. Parfois, même le lecteur s'interroge et s'invente l'histoire terrible de cette famille.

    Le final m'a scotché, même si plusieurs idées se sont formées dans ma tête, au cours de ma lecture. Le style est assez spécial, déroutant, parfois un peu lent, mais reste malgré tout intéressant.

    Bref, un roman court mais intense !

    Je remercie les éditions Folio !